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One shot Don't Rest Your Head Jeudi 10 Novembre

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Lapin:
Ça me va.


Je m'appelle Alex et j'ai 33 ans.

Qu'est-ce qui t'empêche de dormir ? Il faut que je finisse de peindre cette toile, ça m'obsède. D'habitude je les termine en quelques jours au plus, mais celle-là, peu importe le temps que j'y passe, je ne suis jamais satisfait. Mais j'ai cette idée abstraite en tête, cette chose, ce sentiment indescriptible, cette image insaisissable mais bien réelle que je dois dépeindre pour enfin m'en débarrasser, pour qu'elle me sorte de l'esprit, pour que je sache ce qu'elle est réellement. Mais j'ai toujours l'impression de tourner autour sans jamais la saisir. J'ai abandonné l'idée de réussir à dormir, à chaque fois que j’essaye de prendre un peu de repos j'ai l'impression de perdre mon temps, d'être à deux doigts de réaliser ce qui manque. Je pourrai dormir une fois que j’aurai réalisé cette œuvre.

Qu'est-ce qui vient de t'arriver ? Je reviens du kebab d'à côté et entre dans mon studio d'un pas pressé, l'esprit absent. Quelque chose cloche. Il me faut un instant pour que je réalise que toutes mes toiles sont vierges, toutes. Elles sont à leurs places, mais vierges. Plus une trace de mon travail.
On dirait que le gars du Kebab d'à côté en a marre de me voir, il m'a appelé un taxi pour m’emmener à l'hôpital, car selon lui je vais y rester si je ne fini pas par dormir. Vu que j'ai mon carnet de croquis grand format avec moi, ça ne me gène qu'un peu, et au fond, il a peut-être raison.

Comment es-tu à  la surface ? Un gars cool, qui vie sa tranquille vie d'artiste. Un mec sympa qui a souvent des idées un peu folles, un peu dans son monde, mais c'est un artiste après tout, c'est normal.

Comment es-tu au fin fond de toi-même ? Je trouve la vie un peu morne, triste et répétitive. C'est pour ça que je dessine ou sculpte, pour réaliser l'impossible, ajouter ce qu'il manque à ce monde dans mes œuvres. C'est ma manière de fuir cette ennuyeuse réalité.

Quelle est ta voie ? Un jour je vais rencontrer cette chose ou cette émotion que je n'arrive pas à retranscrire et là je comprendrai pourquoi je n'y arrive pas, car cette chose ne peut exister, et pourtant elle sera là, et il sera trop tard pour fuir.

Talent d’épuisement : Tout ce que j'arrive à imaginer, j'arrive à le reproduire. Que ce soit par une esquisse ou une peinture minutieuse, par une sculpture ou un montage photoshop, je saurai retranscrire mon idée à la perfection.

Talent de Folie : Si je le souhaite, ce que je dessine, peint, sculpte, etc. se réalisera, tôt ou tard. Évidement, il faut que ce soit possible (mais est-ce si évident ?).

Ardélis:
Je suis désolée j'ai eu un changement de programme et je ne pourrai pas être là jeudi... :(

LarrxX:
Bon bah je pense que c'est cuit pour un double shot. Si Ardelis est pas là et que Galaad n'est dispo qu'une séance sur deux, ça va être compliqué de faire une partie improvisée en une seule séance...

Mais je vais tenter de vous faire un autre scénario, tout en vous laissant créer vos personnages vous même. Seule contrainte, ça commence dans un hôpital. Faudra me dire pourquoi vous y êtes au début du scénario.

@Lapin je prendrai le temps de lire ton perso demain matin.

LarrxX:
@Lapin, ton perso me convient bien (il me fait penser à un épisode de Malcolm :) ).

Faudra juste changer le "Ce qu'il vient de m'arriver" du coup stp, pour expliquer pourquoi tu te retrouves à l'hopital (pour toi, pour visiter quelqu'un, pour emmener quelqu'un, pour bénévoler, par erreur car perdu dans tes pensées, par ce que t'y es réveillé sans savoir pourquoi, etc.)

Pour ton talent de folie, je le vois carrément capable de "sculpter" la réalité (moyennant assez de dés de folie, bien sûr ;) ).

Lapin:
J'ai mis à jour la description de mon perso.

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