Bon voilà un petit sujet pour exprimer les petites rancœurs du voyage. Tel que je vois la scène (ça n'engage que moi)ça se passe après l'aventure dans la forêt, lors d'une halte pour se reposer, Zarozinia aborde le sujet.
Zarozinia s'approche de Lia, et lui explique :
- Je suis désolé que cela t'ait choqué, tout ceci n'aurai pas du se passer comme ça ; mais comprend moi bien, à partir du moment où ils nous ont repéré ils devaient mourir. On est ici en terre barbare, nous devons être le plus discret possible, et à ce que l'on a pu voir il est très probable que cette nation soit en guerre.
Discuter avec des soldats en armes n'est pas une bonne idée ; quand il s'agit de religion, je te fais confiance, mais pour la guerre tu devrais m'écouter.
Si tu cherches à communiquer avec des personnes, tu le feras un fois arrivé hors du royaume Thalitte. Au pays d'Oo, les gens ne sauront pas d'où nous venons et, si nous serons toujours des étrangers au moins nous ne serons plus des ennemis.
Ce qui m'a profondément choqué est que vous ayez agit aussi irrémédiablement en ne vous basant que sur des suppositions.
Nous n'avons aucunes connaissances pertinentes sur ces terres, et ce n'est pas l'avis biaisé et martial d'un Goranais qui me contentera.
Peut-être n'étaient ce que de simples voyageurs prêts à se défendre, ou bien, si cette nation est effectivement en guerre, des émissaires en mission diplomatique, ou tout autre chose.
Mon intention n'était pas tant de chercher à communiquer avec eux mais bien plus de connaître leurs intentions, car, jusqu'à ce que vous n'engagiez le combat, nous n'étions pas leurs ennemis.
Si les gens d'ici peuvent comprendre d'où nous venons, il est néanmoins très peu probable qu'ils puissent deviner où nous allons, et de ce fait, nous intercepter avant d'y arriver.
Et quand bien même nous aurions été repéré, ils ne se seraient probablement pas hasardés à poursuivre en pleine forêt un groupe d'individus au risque qu'il soit supérieur en nombre et en arme.
Je n'ai peut-être pas connaissance des doctrines militaires mais je sais qu'éviter les conflits, ne pas les provoquer jusqu'à les dissiper, est la meilleure des stratégies à adopter.
Nous ne sommes pas ici pour faire la guerre ! Ce que nous sommes en train de réaliser est un pèlerinage, un enseignement que l'on reçoit, et la mort n'y a pas sa place !
"À ce moment là , le colibri de Bêche se pose sur l'épaule de Lia, l'interrompant un bref instant."De ce que j'ai vu jusqu'à présent de ces terres dites barbares, seuls ceux qui ne viennent pas d'ici sont, à mon sens, barbares.
"Lia se lève pour rejoindre Bêche."Nous ne pouvons pas nous permettre de faire les mêmes erreurs que nos ancêtres, car là où nous allons, la barbarie n'est pas de mise, les enfants-dieux n'ont pas à hériter de cela.