Le résumé (qui ne me satisfait qu'à moitié) :
La forêt était dense, primaire, relayant le jour en un crépuscule permanent. La végétation, haute de trente pas, semblait avoir gardé le sol hors de porté de la pluie depuis de nombreuses années. Au dessus, la canopée grouillait de vie, seul un bruissement incessant trahissait la présence de la faune.
Il fallut plusieurs jours de recherches pour dénicher l'Arche du pays d'Oo. Sur place l'atmosphère était plus pesante, l'effervescence sonore se faisait plus inquiétante. Dans l'attente du jour du Hibou qui se faisait proche, le campement prit place à l'écart de la porte, dans un environnement se faisant plus serein.
À mesure que l'attente s'installait, les symptômes de l'affection contractée par Ezekiel et Harold sur l'île d'Usul se développaient, conduisant ainsi les deux héritiers à se rosser. L'autre fait marquant fut la chute, interrompue de justesse par Bêche, de Moakatekuwi partie explorer les étages supérieurs du couvert végétal. Dans les hauteurs, l'héritière venue du Beau-Pays fut saisie à l'épaule par un serpent qui, par chance, n'injecta aucun venin car la gueule de ce dernier était étonnement constituée de dents et non de crochets.
La nuit du jour J, le plan était établi. Grâce au touché divin d'Usul, seul Gwallen était à même d'accéder aux jardins de Dara. Se faisant, et pour permettre à tous de le rejoindre, il devait à tout prix trouver Nol. Sur l'idée de Yarim, deux bûchers, prêts à s'enflammer, étaient disposés de part et d'autre de l'Arche dans l'espoir que le Gardien, dans un soucis de protection du lieu, détourne son agressivité des héritiers le temps que ceux-ci rallient le Jal'Dara.
L'ouverture de la porte se fit à la manière de celle de l'île de Ji, dans un vrombissement assourdissant. Une fois le passage établi, tous purent ressentir la forte volonté qui venait de se dévoiler et dont les sifflements localisaient la présence. Après avoir tournoyée autour des héritiers et de l'Arche, la Guivre, comme se nommait le gardien du lieu, se manifesta sous la forme d'un serpent colossal à la dentition incisive.
Alors que Gwallen s'apprêtait à rejoindre le Jal'Dara, Harold, talonné par Ezekiel, se précipitèrent, influencés par la maladie de Farik, vers la Guivre. Les feux s'allumèrent, Gwallen traversa. Pour lui cela dura longuement, mais pour les autres, le temps se comptait en minutes. À son retour ; Harold était à terre, inconscient, une main manquante ; Zarozinia était aux prises avec son fils, incontrôlable ; et le feu, avec l'aide de Moakatekuwi, avait pris de l'ampleur.
Nol, survenant à la suite de Gwallen, enjoignit, d'un touché, chacun des héritiers à traverser l'Arche et pria Moakatekuwi de circonscrire l'incendie, ce qu'elle fit.
À présent de l'autre coté, tous ressentirent le poids de l'année écoulée et leur envie de lâcher prise se faisait si forte que leur volonté ne pouvait s'y opposer.
"Bienvenue chez vous." dit Nol avant d'ajouter, serein : "Reposez-vous, nous discuterons plus tard.".
À coté de ça j'ai des trucs à ajouter sur la façon de faire repousser une main mais avant, j'aurais aimé revenir sur ce qui se passe entre notre première discussion avec Nol et notre tentative de faire repousser la main de Harold, nous n'avons pas vraiment pris le temps de développer le RP de cette scène (surtout entre Moakatekuwi et Lia).
Donc, après la discussion avec Nol, vous pouvez voir que Lia est assez troublée, elle était restée médusée à son arrivée au Jal'Dara, or là vous sentez que son esprit est à l'opposé de l'engourdissement.
Je suppose que le premier sujet abordé (par Lia ou par quelqu'un d'autre) est Nol lui même, quelqu'un a pu lancer la discussion de cette façon : "Il est comme je l'imaginais" pour finalement arriver à la conclusion que chacun de nous l'a vu comme il voulait le voir.
On aura aussi remarqué que ce que nous modifions dans les jardins de Dara retrouve toujours son état initial (assez rapidement d'ailleurs).
Après cela, Lia va successivement prier, méditer, se concentrer, pour ensuite observer avec une certaine attente ce qui l'entoure, puis s'étonner de l'apparition de certains animaux. Par la suite vous la verrez s'éloigner pour regarder ce qui se trouve derrière un arbre puis revenir avec, se lisant sur son visage, parfois une expression d'étonnement ou plus souvent avec une certaine déception.
La dernière chose que Lia fait avant d'aller parler à Moakatekuwi est de s'asseoir devant des cailloux et de les retourner non sans avoir au préalable passé un certain temps à se concentrer.
Malvina, je te laisse décrire ce que fait Moakatekuwi pendant ce temps, ensuite on pourra passer à la discussion si tu veux bien, ça peut être intéressant. ^^