Par Yavan
Explorateur de la Caste des Marcheurs, Cardinal de la Maison Sarkesh
La Croisade semble sur le point de partir. Tout s'est mis en marche ... et pourtant, pourtant je n'en obtiens aucune joie.
Comment se fait-il que ce qui m'a tant animé par le passé ne m'intéresse plus. Certes je souhaite que "notre" combat soit victorieux, mais peu importe la Croisade et les gens qui s'y agitent. Seul compte vraiment le résultat. Le reste n'a aucune importance.
Je brûle. Je ressens comme une souffrance ce brasier qui me consume et qui pourtant me pousse à l'acte. Quel acte ? On me dit de me terrer ... de me faire discret. J'ai peur ... j'ai peur que les ténèbres de mon cœur m'envahissent à nouveau. Serait-ce la fin ? ou un nouveau début ?
Un voile écarlate m'a voilé l'esprit. L'âme de Phénice n'est plus. Nous étions proche sans vraiment l'être. Je ne sais plus vraiment ce qu'il s'est passé. Je n'ai vraiment repris conscience qu'au dispensaire avec cette colère qui finalement ne m'avait jamais vraiment quittée. Je ne ressens aucune peine, aucun chagrin. Est-ce normal ? Il n'y a que la fureur et la solitude.
Mes amis me pardonnerez vous d'être celui que je suis ... une coquille vide ... sans âme.