Auteur Sujet: Le Bureau des Investigateurs  (Lu 5552 fois)

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Melkor

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Le Bureau des Investigateurs
« le: 11 octobre 2018 à 18:48 »
Je crée un nouveau sujet, à défaut d'en avoir trouvé un adéquat, pour qu'on puisse partager sur l'enquête.
« Modifié: 19 février 2019 à 18:55 par Melkor »
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Diableman

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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #1 le: 11 octobre 2018 à 21:27 »
Bonne idée ce sujet pour résumer l'enquête ^^.

Je relirais mes notes ce week-end pour voir si y'a d'autres infos importantes à remonter  ^-^

Melkor

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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #2 le: 18 octobre 2018 à 03:19 »
Dossier St-Carlos, Agent HARRIS


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To : Patrick Hobbson
From : Ethan Harris
Subject : Des os pour les coyotes  [REF : 78-1-12228]
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Phoenix, Arizona, August 4, 2018

Rapport Premier

L’ordre de mission nous a été donné à moi et à l’agent Remington d’aller enquêter sur une série de disparition survenue aux environs de la route 70 à la limite méridionale de la réserve amérindienne de Saint-Carlos, après demande de la police locale. L’agent Johnson du NCIS et l’agent O’Mara de la CIA nous accompagne sur l’affaire.
À notre arrivée au poste, nous sommes accueillis par le Major Franck Garett qui ne tarde pas à nous présenter le Shériff Mangas Colorados de la Réserve.

Apparemment plusieurs voitures auraient été retrouvées sur la R70 sans passager ni conducteur, aucune trace de quelque nature que ce soit n’a pu être relevée. Ils semblent tout simplement s’être volatilisés. C’est au total une petite dizaine de disparus qui s’affiche sur le tableau du poste de police. Aucun liens ne semblent lier les victimes.

Il est rapidement décidé de se rendre sur les lieux afin de mener l’enquête. Pendant le trajet en hélicoptère, l’agent Johnson dit apercevoir une surface scintillante au sol et demande l’atterrissage de l’appareil, à distance raisonnable. Aussitôt nous voilà dans le sable du désert, au pied de ce qui avait accroché les pupilles de l’agent du NCIS. Aux mots de certains, il s’agirait du toit d’une voiture. L’endroit est entouré de traces d'un coyote, comme s’il avait tenté de dégager le véhicule pour une obscure raison. Après quelques appels et un peu de patience, le véhicule immerge du sol avec à son bord un passager. Lorsque l’on ouvre la portière l’odeur est nauséabonde. À tel point que l’agent Winchester recule de quelques pas avec un haut-le-cœur.

À l’intérieur : un cadavre. Ou du moins ce qu’il reste de la putréfaction qui le ronge. Le corps est exsangue, les viscères éparpillés dans la voiture et l’autopsie révèle que les poumons disparus ont été excisés du corps en post mortem. Cela ne m’évoque guère un rituel occulte de quelque secte que ce soit, mais sait-on jamais.
L’identification permet de déterminer qu’il s’agit de Kenneth Braverman, le principal suspect d’une série de meurtre ayant eu lieu à Houston. La police de Houston nous informe que toutes les victimes présumées de Kenneth avaient été retrouvées éviscérées. C’est la tête tourbillonnante de questions qu’on est allé se coucher dans un motel non loin après quelques infructueuses recherche d’infos dans des bars locaux (ces natifs ne sont guère bavards, ni guère accueillants).

FIN DU RAPPORT


Agent HARRIS Ethan.


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To : Patrick Hobbson
From : Ethan Harris
Subject : La danse des carnassiers  [REF :78-1-12228]
Attached : MapUSA.jpg ; MissingSanCarlos.pdf
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Phoenix, Arizona, August 5, 2018

Rapport Deuxième

Au matin, Johnson et Remington eurent la surprise de trouver un colis au pied de leur porte. Ils ne tardèrent pas à venir nous voir avec la mystérieuse boîte que l’on finit par ouvrir avec prudence. À l’intérieur une foultitude de documents, dont la plupart étaient des coupes de presses avec des infos pouvant sembler sans lien de prime abord. Cependant, après réflexion, un schéma s'est dessiné.

Il nous est apparu que quelque chose est à l’œuvre, quelque chose qui se meut avec comme point de départ cette chute de météorite en virginie occidentale il y a de cela 6 mois. Cela semble se transmettre de personne en personne. Nous penchons pour une nouvelle drogue/ substance ou quelque chose d’infectieux.
Vous pourrez trouver ci-joint le parcours que nous avons réussi à établir avec les divers témoignages de comportements anormaux (mais similaires) que nous a partiellement fournis le colis, ainsi que la liste des personnes vectrices de transmission du produit ou du pathogène.






Comme vous pouvez le constater, le dernier maillon de la transmission semble être le cadavre que nous avons trouvé hier. Elaine est cependant toujours portée disparue et nous redoutons qu’elle soit vectrice de ces comportements suspects. Quoiqu’il en soit, elle peut-être loin (voire morte désormais) car déjà 5 semaines se sont écoulées depuis qu’elle a enterré son mari dans une voiture au milieu du désert.

Devant les difficultés à avancer dans l’enquête, et faute de connaissance scientifique, Remington a appelé une de ces connaissances du DEA à Washington, une certaine Agent Pak. Elle a accepté de venir jusqu’en Arizona pour nous venir en aide. Cela nous laisse le temps d’aller voir la ferme des Begay, le couple de fermier amérindien disparu. Le Shériff nous apprend que la veille de sa disparition il avait prévenu qu’il resterait éveillé toute la nuit avec son fusil pour trouver le responsable de la série d’enlèvement qui pesait sur son troupeau de mouton depuis bientôt deux mois.

D’ailleurs, il note que le nombre de mouton a encore diminué depuis la dernière fois. Que se passe-t-il ?

Dans le ciel, des dizaines de vautours tournoient en cercle, présage funeste. Cela s’avère malheureusement véridique. Une macabre découverte s’offre à nos yeux, s’étendant devant nous, une vingtaine de tombes de mouton et une tombe pour les quatre membres de la famille BEGAY. Chose étrange : tous les corps semblent avoir été déterrées par un même coyote (le même que celui près de la voiture de BRAVERMAN) mais l’animal n’a visiblement pas touché à la chair et s’en est allé. Le corps des BEGAY étaient tout aussi exsangues, avec une multitude de trous, comme transpercer de plusieurs dizaines d’aiguilles sur tout le corps.

Le Shériff quant-à lui suivit les traces du coyote qui s’arrêtaient net à un endroit. Il m’appris par la suite que cela ressemblait à la manifestation de Coyote, un personnage de la mythologie amérindienne : doué pour les transformations, ingénieux, malicieux, il représente toute l’ambiguïté qui se trouve en l’humanité. Les dépouilles sont amenées dans les bâtiments de la réserve prévus à cet effet et déjà Pak est arrivée au bureau de police local où on la rejoint, et où l’agent Winchester lui expose plus clairement la situation.

Johnson appelle un centre astronomique de Virginie Occidentale pour se faire livrer une des aérolithe qu’ils ont réussi à récupérer. Pak se met à examiner les corps de plus près.

De mon côté, je tente de savoir si les chamans du coin accepteraient de me rencontrer pour discuter de Coyote avec eux, mais le Shériff m’informe qu’ils sont en retraite spirituelle dans une grotte. Il accepte finalement d’envoyer un apprenti les chercher après avoir un peu appuyé l’urgence de la situation.
Puis Pak revient. Elle semble avoir trouvé quelque chose. En effet, après un temps elle finit par avouer que les tissus contiennent des substances paralysantes mais aussi des substances qui n’existent pas sur terre, ni naturellement ni artificiellement. Ce serait hors de notre portée technologique de créer de telles molécules.  La surprise est totale. À l’en croire cela ne viendrait pas de la Terre !? Comment cela est-ce possible ? Auriez-vous eu vent d’une substance pouvant correspondre à cela, directeur Hobbson ?

Le soir arrive vite. Pak et Remington se rendent à Phoenix pour analyser dans un labo de la DEA les échantillons (même plusieurs fois). De mon côté, tandis que je rentre au Motel avec les autres, je me rappelle de ce qui peut se dire dans le coin à propos de ce Coyote, qu’il communique par visions. Un rituel existe pour établir le contact, à base de tambours, de danse, de chants et de peyote, cet espèce de cactus sacré.

Espérons que demain, les chamans puissent nous éclairer sur leur rituel et leurs traditions. Quelque chose en moi se met en branle et hurle que ce n’est pas normal. Ce même frisson qui me parcourait l’échine il y a de cela 15 ans quand j’étais encore en proie aux démences sectaires sur le venue du Prince de ce Monde. Je le sais, quelque chose se trame, mais quoi ?

FIN DU RAPPORT
Agent HARRIS Ethan.

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To : Patrick Hobbson
From : Ethan Harris
Subject : Ce qui ne saurait périr... [REF :78-1-12228]

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Phoenix, Arizona, August 6, 2018

Rapport Troisième

Au matin, on a attendu l’arrivée de Remington, de Pak.... et d'une nouvelle tête : l'agent Watanabe. D'après les dires de Remington, vous l'auriez appelé pour lui refiler une spécialiste d'intervention. Je ne comprends pas bien pourquoi. Je pense plutôt que Remington a eu le bras long et en a fait rentrer une autre dans l'équipe pour s'éclipser un soir avec (comme il l'a fait avec Pak hier soir), pour faire des choses...vous voyez.
 
On s'est donc tous pointés au poste du Shériff ce matin-là. Et l’expression de ce dernier laisse présager quelque chose d’inquiétant. En effet, il nous confie rapidement que l’apprenti qu’il a envoyé pour quérir les chamans hier devrait être rentré depuis longtemps, et avec les chamans. Or il n’est toujours pas revenu.
On se regarde tous dans les yeux avec ce même scénario en tête : va-t-on aussi voir de nouvelles disparitions ici ?

Quoiqu’il en soit, nous montons avec Colorados dans un véhicule qui nous emmène dans les montagnes, face à l’entrée d’une grotte comme il en existe partout ailleurs. Le Shériff passe un appel à la police locale qui débarque rapidement avec du matos lourd et de nombreux hommes. On se serait cru parti à la chasse à l’ours !
Des grenades tranquillisantes sont lancées dans la grotte et des volutes s’élèvent. On s’équipe de masque et emboîtons le pas au reste du groupe. Ce que nous trouvons nous laisse sans voix mais nous étonne bien moins que nos collègues.
Nous retrouvons deux tas d’os, deux chamans sans nul doute, mais aussi l’autre chaman vidé de son sang et à moitié dévoré. Tout comme l’apprenti retrouvé non loin dans le même état. Les mêmes marques de piqûres parsèment la peau des deux cadavres exsangues.
Le regard aiguisé de Johnson détecte des empreintes sanglantes sur les os : enfin une piste ?

Et alors que certains se remettent encore de cette vision d’épouvante (fallait bien manger au petit dèj), nous apercevons à quelques pas une sphère semi-transparente, un peu plus grosse qu’un ballon de basket dans laquelle nous pouvons entrevoir des fils et du matériel électronique. Qu’est-ce que c’est que ce ballon alien ! Je sais que je devrai rester plus cartésien que ça, mais là ça fait très non-humain comme technologie...

Plus loin, un tunnel nous fait face. Et en l’observant de plus près, on aperçoit des traces de coude : quelqu’un semble y avoir ramper. Le téléguidage d’un drone dans le boyau par Watanabe, nous permet d’apercevoir l’extérieur, des pas s’éloignent de la sortie. A priori il s’agirait d’empreintes de  rangers militaires américaines, pointure 44.
Comme le souligne l’agent Pak, ces traces doivent être tout vraisemblablement récente et que c’est notre intervention qui a fait fuir la personne, laissant donc son repas à demi terminé.
On rejoint le reste du groupe, dont O’Mara qui nous rétorque qu’il a eu l’occasion de tester la solidité de la sphère : incassable. Qu’a-t-il fait celui-là, il a donné un coup de pied dedans ?

Rassemblés près des cadavres, Pak semble mal à l’aise mais finalement se lance, à ma grande surprise, dans l’exposition d’une théorie qu’elle aurait certainement qualifiée d’affabulée quelques heures auparavant. En même temps, les preuves commencent à aller dans le sens de quelque chose de peu banal. Elle perd ce ton hautain dont elle a le secret et suggère l’idée d’un parasite qui prendrait le contrôle de son hôte.

Reste la sphère. Il est certain que ce n’est pas humain, et que cela « appartient » au parasite. Quelle utilité il peut en avoir ? Certains avancent l’hypothèse d’un GPS  sophistiqué, d’autres d’une capsule de transport, mais dans ce cas pourquoi arriver par météorite ? L’objet reste tout autant mystérieux. Et impossible de négocier l’analyse de cette pièce à conviction dans les labos de nos agences. Le Shériff n’en démord pas, c’est sa juridiction.

On décide alors de se scinder : Johnson, moi et O’Mara on embarque dans l’hélico pour voir si on peut voir quelqu’un plus loin ou des traces de son passage mais rien. Pendant ce temps le reste du groupe est reparti avec le Shériff emmener sphère et cadavres.

On se retrouve le soir au poste du Shériff. Nos discussions nous amène à penser que le parasite passe d’un hôte à l’autre par les voies aérodigestive (donc parasite macroscopique) et que chaque contamination était précédée d’une ouverture de l’abdomen (autopsie, coup de feu dans l’abdomen) donc que le parasite se logerait dans le ventre.
Johnson parvient à négocier avec Colorados un accès à la vidéosurveillance du poste, car de cela on en est presque certain, le parasite va vouloir récupérer sa sphère.

Une ébauche de plan commence alors à se mettre en place. L’idée serait de guetter l’arrivée du parasite dans le poste du Shériff,de l’immobiliser pour lui injecter un tranquillisant dont on se serait pourvu grâce aux talents de chimiste de Pak. Bien entendu, Watanabe et moi-même  assurerions le plan B : vider nos cartouches d’arme automatique sur l’hôte pour que le parasite soit impuissant. Mais après réflexion, certaines contaminations se sont déroulées visiblement à cause des coups de feu (ouverture de l’abdomen). C’est n’est donc peut-être pas une bonne idée, cependant que faire si le plan A ne fonctionne pas ?

Il a quand même pas mal de chance d'échouer, avouons-le ! Et je ne souhaite pas finir en repas pour prédateur de l'espace ! Si vous aviez une idée à nous communiquer à cette heure tardive...

J'espère que le couvert des ténèbres de la nuit nous protègera de cette monstruosité. Tandis que je sens mon cœur ralentir et mon souffle devenir plus profond à l'approche de cette confrontation, je n'ose prier seulement que pour le salut de notre chair et de notre sang.

Les autres ont l'air partant pour agir dès cette nuit, je vous envoie donc ce message dans l'hypothèse où ça tourne mal. Je vous recontacte dès que possible.

FIN DU RAPPORT
Agent HARRIS Ethan.


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To : Patrick Hobbson
From : Ethan Harris
Subject : Le Chemin des morts mène au combat [REF :78-1-12228]

_ 3489

Phoenix, Arizona, August 7, 2018

Rapport Quatrième

Notre plan s'était un peu plus précisé. Pendant que Johnson et O'Mara scrutaient à distance les images des caméras sur le bord d'une terrasse, moi et Watanabe partions récupérer protections et armes lourdes au Motel pour nous préparer au soir qui s'annonçait terrible. Pak et Remington étaient partis réquisitionner des sédatifs et le fusil tranquillisant chez un vétérinaire. Quand à notre retour auprès du groupe on a appris ce qui s'était passé chez le vétérinaire... Un véritable massacre diplomatique ! Comment une personne comme PAK peut encore travailler à la D.E.A. Elle a tout de même avoué au véto, d'après Remington  qu'il leur faudrait de quoi sédater un quelqu'un et assez longtemps pour pouvoir l'immobiliser et éventuellement le tuer ... Je comprends le vétérinaire qui a appelé le chef de police local qui était là pour rappelé PAK à l'ordre, loué soit-il.
Quoiqu'il en soit on avait le tranquillisant, le fusil, tout en fin de compte.  Et pendant qu'on se moquait de l'efficacité de l'agent PAK discutait du dossier, Johnson reçoit un appel. C'est le Shériff Colorado, visiblement choqué. Quelqu'un est venu au poste et a massacré tout le monde en emportant la sphère. Lui et O'Mara ont beau regarder sur leurs écrans, les caméras se sont éteintes. Ou plutôt ont été éteintes par le parasite.
On embarque aussitôt dans les voitures pour rejoindre le lieu saccagé et repeint en rouge qu'était ce poste de police, Colorado devant l'entrée, traumatisé. Un rapide tour à l'intérieur nous montre des cadavres tous égorgés et baignant dans leur sang, un vrai travail de militaire ! La sphère manquait effectivement... Le parasite venait de nous avoir...

Comme si ce n'était pas assez, un autre appel nous informa des résultats d'analyses des empreintes de pied près de la grotte : il s'agit de celles d'un déserteur apache de l'US Army dans les années 92, activement recherché pour avoir des liens avec une opération fiasco pendant la guerre du golfe. L'ensemble des agences sont rapidement mises au courant et convergent vers nous avec tout ce que nous pouvions souhaiter pour retrouver le parasite en cavale : chien, chasseurs pro, chevaux, hélicoptères, véhicules tout terrain, lunettes à vision nocturne et à vision thermique, 50 policiers indiens, 180 volontaires apaches, 40 hommes de troupes de l'état, 20 marchal US, 10 agents du FBI... autrement dit la totale.

Notre groupe s'est ensuite scindé en deux : O'Mara et Johnson qui ont embarqué chacun dans des hélicos bien équipés et le reste à pied, derrière les chasseurs pro qui faisaient front à l'avant. Notre progression s'est faite entre les cadavres exsangues des coyotes, hurlant à la mort au loin pour certains. Johnson remarque alors que la piste formée par les corps inanimés des canidés pointait vers la grotte des Shamans... Ainsi donc, tout se termine là-bas. Quelques minutes plus tard on se trouve en haut, en face de la grotte dont l'entrée et la sortie étaient cernées par les hélicos.

Watanabe envoya son drone dans la grotte pour voir si la créature y était et son drone après avoir livré une image terrifiante fut écrabouiller. Elle s'est alors tournée vers nous tétanisée : " Il est vraiment très moche" auquel Johnson répond sur la fréquence radio avec le même ton "Nous on a déjà vu Pak, c'est suffisant."
Puis tout s'est passé assez vite. Les chasseurs sont rentrés et se sont fait allumés en se tirant les uns sur les autres, apeurés par e parasite. Puis la créature est sortie de la grotte et les salves de balles sont parties : les jambes, le corps, les bras. Mais il continuait à avancer malgré la chair en moins et les membres en moins, rampant même à la fin. Finalement, la créature tomba dans la poussière inanimée. Quelques balles bien placées histoire d'être sûr et tout le monde souffla .
L'exploration de la grotte ne permit pas de retrouver la sphère. L'agent PAK s'est alors mis en tête, contre l'avis de tous, de s'approcher du cadavre pour l'examiner ou de l'embarquer maintenant sans autre forme de précaution. Je pense que nous avons réussi plus ou moins à la convaincre d'attendre qu'un caisson de transport et de multiples protections arrivent pour se prémunir du parasite. Enfin, je vous dit ça à 3h du matin, on verra si ce sera toujours le cas tout à l'heure.

Cette mission semble enfin terminée. Mais qu'advient-il de cette sphère et à quoi servait-elle ? D'où vient ce parasite ? Qu'en est-t-il de ce Coyote ? Pourquoi tous ces moutons ont été déterrés ? Des énigmes et des questions, comme toujours, comme chaque enquête. Mais c'est pour ça qu'on fait ce métier nan ?

FIN DU RAPPORT
Agent HARRIS Ethan.


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To : Adam
From : Riley
Subject : Aube d'émeraude sur les pyramides d'Amérique [REF : 1-4551RV]

_ 3490

Phoenix, Arizona, August 8, 2018

Rapport Premier

Bonjour,

Récemment admis au club, je vous envoie mon premier rapport qui consistera en un bref résumé de l'enquête et notamment sa fin, quand j'ai appris l'existence du club... et donc que certaines choses devaient rester secrètes.
Comme vous pourrez le constater, je vous ai transféré les précédents rapports envoyés à mon supérieur Hobbson concernant l'affaire du parasite. Je vous livre ici, la fin de l'enquête et ce qui a amené notre équipe à rejoindre le club.

Rapidement, l'ensemble du groupe est allé à Phoenix pour pratiquer l'autopsie du corps. Pak et Johnson dans la salle avec le médecin pratiquant l'examen. Le médecin regarda le cadavre sous toute ses coutures, prenant ses empreintes digitales, sa taille. Il prit quelques photos et préleva quelques tubes avant d'inciser le torse du patient (ce qu'il en restait). Puis au moment où avec ses instruments la cage thoracique fut ouverte, quelque chose bondit en dehors, toute tentacule dehors, et la lumière s'éteignit. À travers la vitre on pouvait voir Pak allumer son portable. On put alors apercevoir une créature de la forme d'une rate avec de nombreuses tentacules comme plongeant dans le thorax du médecin en tentant de s'y frayer un passage. Les coups de feu détonnèrent et la créature fut tuée. Des médecins en tout genre arrivèrent en trombe dans la pièce et prirent en charge le médecin légiste.
Les restes de la créature furent mis dans une boîte de conservation pendant qu'Hobbson débarquait pour nous faire un sermon.

On finit par sortir de l'Hôpital et tous sans exception, nous recevons l'appel d'une mystérieuse personne (visiblement il s'agit de la personne à l'origine du colis du Motel) qui nous donne RDV au musée des combattants du feu pour 15h. Intrigués, le groupe se rend au rendez-vous et se fait vite abordé par une femme, trentenaire, qui se fait appelée Miss Green. Elle nous parle de ce club en la décrivant comme une force d'intervention clandestine interagence et nous fait un bref historique du club "Delta Green". Le moment était venu pour elle de nous proposer de l'intégrer.Malgré quelques hésitations de la part de certains, l'ensemble du groupe finit par accepter.

Puis elle s'en alla, nous donnant au passage un numéro pour la joindre en nous rappelant qu'elle nous surveillait désormais, que nous n'avions plus le droit de parler de Delta Green ou de faits surnaturels à quiconque. Comme illuminé, Pak rappela peu de temps après Miss Green pour l'informer que la sphère du  parasite n'avait pas été retrouvée. Aussitôt on lui répondit qu'elle avait été retrouvée par le Club et que c'était vraisemblablement ce avec quoi il était arrivé sur Terre. Son vaisseau.

La suite vous la connaissez probablement. Nous avons formé deux nouvelles cellules : la cellule R constituée de RAMA, moi et RANDALL ; et la cellule V constituée de VIOLET, VIRGIL et VICTOR.

P.S. : Voici une esquisse du parasite rencontré


FIN DU RAPPORT
RILEY.


« Modifié: 24 novembre 2018 à 13:13 par Melkor »
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« Réponse #3 le: 20 octobre 2018 à 19:22 »





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« Réponse #4 le: 25 octobre 2018 à 03:57 »







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« Réponse #6 le: 09 novembre 2018 à 00:23 »
Nouveau message envoyé à Hobbson !  ;D
J'espère que le boss ne nous prend pas pour des tarés...
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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #7 le: 15 novembre 2018 à 11:27 »
Pour les membres du Club et plus particulièrement ma cellule, je viens d'envoyer un rapport de la situation à la cellule centrale.
« Modifié: 15 novembre 2018 à 11:35 par Melkor »
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« Réponse #8 le: 15 novembre 2018 à 16:42 »
AVANT DE FAIRE VOS BIOS !

Je vous rédige une fiche quie xplique approximativement vos agences, a plus tard

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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #9 le: 22 novembre 2018 à 13:48 »
Dossier Groversville

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To : Adam
From : Riley
Subject : Amnésie et toute-puissance [REF : 1-4556RV]

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Nashville, Tennessee, September 10, 2018

Rapport Premier

Le Club fut contacté par le bureau du FBI de Knoxville dans le Tennessee et bientôt VIOLET, VIRGIL, VICTOR et moi-même nous rendons sur place rencontrer l’agent spécial Derringer, un sympathisant du Club depuis la guerre du golfe.
Il insère une cassette dans un lecteur et apparaît sur l’écran les images d’une caméra de station service d’Olabama. Un homme qui faisait un tour dans la boutique s’approche du caissier et le frappe à la tempe. La tête de ce dernier fait quelques tours dans les airs avant de retomber et que le corps ne le suive quelques milli-secondes plus tard secoué de spasmes et de jets de sang. Puis il vole la caisse et prend des antidouleurs.
L’agent nous explique que ce jeune Billy Spivey a détroussé 6 stations dans le Tennessee puis en Alabama puis en Georgie. Une biopsie musculaire a révélé que ses muscles étaient constitués de tissu non-humain et un liquide retrouvé au même endroit est toujours en cours d’analyse. L’étrangeté de l’enquête l’a donc amené à contacter le Club pour régler ça au plus vite. La chose qu’il ne sait peut-être pas c’est qu’il s’agit de notre première mission officielle en tant que membres. Il va falloir être à la hauteur !
Après quelques questions l’agent nous en dit plus sur ce Spivey. Apparemment, il aurait disparu à Gloversville il y a 8 jours pendant 48h avant de revenir. Mais à son retour il avait changé : il mangeait énormément et se plaignait d’avoir mal. La chose la plus étrange est qu’il ne semble plus du tout avoir d’excrétion urinaire ou fécales… comme si la nourriture était entièrement absorbée pour couvrir certains besoins en énergie.
On rend visite à Billy, enfermé dans une cellule, visiblement sous haute dose de calmant (et du puissant…). Presque aucunes traces de chirurgie mais on les devine, cela semble être de la chirurgie lourde en profondeur et un peu partout. Comment a-t-il cicatrisé et récupéré en si peu de temps ?
C’est vraisemblablement d’origine extra-terrestre.
Derringer nous indique que Spivey a une copine Jane Allen, sa mère Angèle, mais que son père est récemment décédé. De même des lumières en haut des collines ont été observées pendant cette période et du bétail retrouvé mutilé.
Armés de ces infos, on se rend rapidement au poste du Shériff local, Dan O’Klein, qui nous donne les coordonnées de sa mère Angèle Spivey et celles du véto du bled. Il nous indique aussi un lieu où les jeunes ont tendance à se rassembler pour leurs soirées : le réservoir de la ville.
Virgil et Victor apprennent du véto que le bétail a été vraisemblablement viviséquer par des êtres humains ou conscients, bien que le vétérinaire ne veuille y croire et persiste à affirmer qu’il s’agit d’animaux. Les plaies et les entailles montrent bien qu’il s’agit d’instruments et non de crocs ou de griffes qui ont fait ça.
De notre côté Violet et moi sommes allés rendre visite à Angèle Spivey, visiblement encore sous le choc et entourée de proches à elle. Elle nous apprend que Billy est parti chez sa copine Jane Allen mais qu’il n’est revenu que 48h plus tard. Il ne se souvenait apparemment pas de ce qu’il s’était passé pendant ce laps de temps. Cependant, après son retour, elle a entendu son mari pousser un cri dans la chambre de son fils et elle a vu Billy partir en courant le poing rouge de sang. En montant à l’étage elle a retrouvé le corps agonisant de son mari, avec un énorme trou dans le thorax.

VIOLET et moi rejoignons ensuite le Motel. Tout est flou. Comme s'il nous manquait des clés. Ce qui se passe ici est...dérangeant. Bon abrégeons, les autres ne devraient plus tarder à arriver maintenant.

FIN DU RAPPORT

RILEY.


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To : Adam
From : Riley
Subject : Au plus profond de la chair [REF : 1-4556RV]
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Nashville, Tennessee, September 10, 2018

Rapport Deuxième

Je suis revenu au Motel avec VIOLET. Le temps d’écrire un court rapport et de discuter avec elle de la tournure du dossier. On est visiblement d’accord sur un point : c’est probablement d’origine extra-terrestre. VIRGIL et VICTOR reviennent, rapidement rejoints par les agents RAMA et RANDALL qui avaient été retenus pour d’obscures raisons.

En échangeant les informations recueillies, nous reprenons la chronologie des événements ainsi qu’un arbre de liens autour de Billy et nous reprenons tous les éléments du dossier un par un. Nous arrivons à dégager deux pistes d’intérêt (3 en vérité avec le réservoir...à voir si l’on tente le coup plus tard) : rendre visite à Jane Allen et aller à la pêche aux infos auprès des habitants, dans le cas présent un bar (le seul bar du patelin !!).

La Cellule R apprendra du Barman que nous ne sommes pas les premiers à poser des questions sur les choses étranges qui se sont produits dans la ville, un illuminé s’intéressant également aux ovnis nommé ADAMS (l’étrangeté de la coïncidence… mais comme vous le comprendrez plus tard ça a mal fini pour lui contrairement à vous). Visiblement il est arrivé il y a une dizaine de jours et loge au motel shut-eye depuis...une visite s’imposait donc.

On a rejoint la Cellule V au Motel qui nous a expliqué comment s’est passée leur entrevue. Ils ont été accueillis par Nancy Allen, visiblement dans un état qui se rapprochait plus de la junkie shootée que d’une personne normale. Elle ne semblait pas inquiète de l’absence de sa fille qu’elle leur disait partie depuis 3 jours. Le mari n’était pas présent et travaillait pour la mairie de la ville, apparemment encore affairé au travail...alors que la mairie était déjà fermée à l’heure là. Ils ont pu trouver dans le journal intime de Jane Allen qu’elle semblait s’être rendue compte de l’absence de souvenirs il y a 3 semaines entre 16h et minuit.
Après cela nous avons donc complété la chronologie établie des événements :



Ainsi que les liens des principaux impliqués dans l’enquête :



On décide rapidement après ce florilège d’informations d’aller voir cet Adams qui résidait à quelques mètres d’où nous nous trouvions. Il a suffit de montrer nos plaques à la jeune agent d’accueil pour qu’elle nous donne les informations concernant cet Adams. Ainsi on se rend à la bonne chambre et on ouvre la porte avec la clé que VICTOR a récupéré.
La chambre est rendue étanche à toute lumière : rideau tiré et complété par des couvertures tendues, pareil pour la porte, les ampoules dévissées, le téléphone débranché. Son ordinateur portable était présent.

En s’enfonçant plus profondément dans le lieu, on découvre le corps exsangue d’un homme trentenaire, aux cheveux bouclés et à la barbe épaisse, les poignets tailladés. Une bosse blanchâtre qui ne ressemble pas à du tissu humain se trouve sur son crâne. De suite, VIRGIL contacte le Shériff.

Pendant ce temps, VICTOR déverrouille l’ordi et on parvient à apprendre que cet Adams était le rédacteur en chef d’un bulletin sur l’ufologie et qu’il habitait à Knoxville. On retrouve deux fichiers en particuliers qui nous intéresse. D’un côté un document qui parle de techniques de cryptage ayant pour titre : « SZE,T ». L’autre nous apprend que des hélicoptères ont survolés les collines d’Ameley  avec des flashs ce qui pourrait expliqué les lueurs des collines. Seulement une autre note indique que beaucoup de lueurs ont malgré tout été vu en dehors de ces moments. On y trouve quelques détails sur les mutilations de bétail et également la présence de Crop Circle dans les environs. En bas de page on peut lire :

« J.A.
E. Trois semaines = 6 mois. Refuse Av. Lui ai pris une chambre au Shut Eye. »

On parvient à le déchiffrer assez rapidement :

« Jane Allen
Enceinte de 3 semaines mais paraît avoir 6 mois de grossesse. Refuse un avortement. Je lui ai pris une chambre au Shut Eye. »

Je parviens à trouver en fouillant un peu plus l’ordi un enregistrement audio avec beaucoup de brouillage, dont je pense comprendre quelques bouts de ce qui semble être la voix de Adams :

« […] Faites affaire […] Il y a longtemps […] Pleins de choses à faire […] Vous ne savez pas ce que vous faites […] Cessez. Cessez tout de suite […] »

Le shériff et ses agents arrivent dans le motel et pénètre dans la salle de bain. Un d’entre eux se met alors à fouiller au fond de la baignoire pour voir si quelque chose était tombé, mais il sent bouger dans le liquide près de sa main qu’il retire aussitôt. La bosse que le cadavre portait a disparu et une chose gélatineuse bondit dans le canon de l’arme que l’agent a brandi. Le pistolet explose puis de la baignoire jaillit jusqu’au plafond du gel qui s’infiltre par la bouche et tous les orifices possibles de l’homme. Le corps de l’agent finit par exploser…

Je ne me sens soudain pas bien, le monde tournait autour de moi, je me suis prostré. L’envie de rendre. VIOLET s’est approché pour essayer de me calmer je suppose, mais tout est devenu noir d’un coup. À mon réveil, une douleur à la joue, comme si quelqu’un m’avait frappé. RAMA est encore dans les parages en train de s’expliquer avec le Shériff. Tandis que je me rendais compte de la position dans laquelle je me trouvais. Je me change rapidement et on rejoint les autres dans la chambre de Jane que Scott Adams lui avait prise.

Elle l’aurait rencontré parce qu’il était venu leur poser des question à elle et Billy à propos des événements survenus dans le coin. Mais à force d'explications et de papotage, la question du bébé qu'elle attendait est venu sur le tapis. Et l'homme lui aurait parler de l'étrangeté de sa grossesse (qu'elle paraissait avoir 6 mois de grossesse derrière elle déjà alors que non...). Quand Billy est parti, Scott l’a pris pour la planquer ici. Ça fait 3 jours. Après un examen de Jane par VIOLET, cette dernière nous affirme qu’elle est tout à fait normal au niveau musculaire, tendineux, etc. hormis cette étrange grossesse.

VIOLET contacte une amie du CDC pour intervenir avec du matos (sans prévenir son agence). Son arrivée ici sera attendue en tout cas, vu tout ce qu’il s’est passé !

Tandis que l’évocation d’une contamination des sources d’eau de la ville est évoquée, et notamment du Réservoir, VIOLET semble vouloir minimiser la venue de personnes dans les environs de la ville, dans le cas où les analyses du CDC contraindraient à une mise en quarantaine de Groversville.

Ce qui pousse dans le ventre de cette jeune fille m’effraie un peu et me rappelle les versets de la sainte bible de Lucifer concernant la venue au monde de l’Antéchrist. Bien sûr, il s’agit sûrement d’un truc extra-terrestre… Attendez. Je viens réellement de dire que ça me paraissait plus normal un extraterrestre dans le bide qu’un bébé au destin apocalyptique ? Bon, en un sens oui, mais quand même !

FIN DU RAPPORT

RILEY.


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To : Adam
From : Riley
Subject : De la gelée et des crustacés [REF : 1-4556RV]
Attached : Mi-Go.jpg

_ 3500

Nashville, Tennessee, September 11, 2018

Rapport Troisième

Comme prévu, Justine, la collègue du CDC de VIOLET est arrivée. Ayant eu le temps d’analyser ce qu’on lui avait envoyé, elle arbore fièrement un petit flacon de produit qu’elle pulvérise sur chacun d’entre nous. Ma peau vire directement de couleur pour embrasser les teintes sanguines. Les regards se tournent vers moi, des moues de dégoût et de peur qui s’accompagnent de mouvements de retrait. Sans compter les armes que tout le monde se tient prêt à dégainer.
Justine calme la tension et m’examine en privé, ce qui permet de révéler une large cicatrice sur mon abdomen… Qui, quand, quoi !!!? C’est horrifiant ! Avoir été opéré par quelqu’un sans en avoir le souvenir, sans en avoir conscience.
On décide de vérifier si JANE est également contaminée, ce qui se vérifia avec le produit. Pendant que Justine prend à part le jeune demoiselle pour l’examiner, VIOLET rejoint le réservoir près de la ville. D’après ses dires, quelques pulvérisations ont saturés l’eau de cinabre et l’air d’écarlate.
Et c’est devant cette accablante vérité que l’on s’est tous retrouvés devant la mairie.
On toque poliment à la porte et une secrétaire peu commode nous annonce que les conseillers sont encore en réunion, en nous priant de repartir. Ni une, ni deux, VIOLET défonce la porte et s’occupe de la secrétaire sonnée tandis que le reste du groupe rejoint la salle de Conseil.
Là, au centre de la pièce ravagée, se tenait une énorme masse gélatineuse avec les visages des 8 conseillers municipaux. « Vous dérangez un conseil de mairie, partez ! »
C’est avec horreur qu’on pointe nos armes vers le gros glaire vivant et que l’on tire, sans effet. Mais la masse, elle, se met à bouger vers nous en répétant les mêmes mots d’une voix.

On s’enfuit tous. VIOLET ayant gardé son sang-froid (si elle pouvait garder autre chose comme son orgueil ou sa langue, ça serait bien également). Malgré tout, sur ce coup elle est bien utile. Elle éloigne la secrétaire et met un T-Shirt au niveau du réservoir de la voiture. Elle recule le véhicule jusque dans l’entrée, défonçant la porte et met le feu au tissu.
Le Blob atteignant enfin le hall de mairie entreprend de passer sur la voiture, mais cette dernière explose à ce moment là en des panaches de fumée et de flammes. Le Blob produit de sinistres sons se noyant dans son propre glaire, à défaut de sang. Tuant le peu de ce qu’il restait de conseiller.

Le Shériff est rapidement contacté et arrive à la mairie pour constater les dégâts. Justine se permet d’asperger tout le monde avec sa substance, même le Shériff. Tout le monde devient rouge, bien que je sois le plus vif. Finalement, rien d’étonnant à ça, sachant que le réservoir de la ville est contaminé.

On se met alors à suivre une autre piste trouvée dans l’ordinateur d’Adams et on rejoint les collines dont il a parlé dans ses mails. On trouve rapidement une grange dans les parages. L’endroit idéal.
VICTOR inonde le tour de la bâtisse avec de l’essence. Comme on l’a vu, rien de mieux qu’un barbecue. Justine sentant en elle une montée d’adrénaline, court vers la porte d’entrée qu’elle tente d’enfoncer. Elle n’écope que d’une épaule luxée. WATANABE, un peu plus astucieuse que le CDC (ou la DEA) utilise son drone pour passer par le grenier à foin. Grâce à l’écran, on voit apparaître une grange couverte d’une étrange résine. Beaucoup de matériels scientifiques, de caisses, de structures fongiques et autres trucs peu ragoûtant. On monte à l’échelle et on rejoint l’étrange pièce pour l’examiner. Au fond, des bacs remplis d’une substance se colorant en rouge en présence du Pulvérisateur.
C’est à ce moment que de l’ombre sortent 3 créatures indescriptibles, mélange entre le champignon, le crustacé et l’insecte, accompagné d’un petit-gris.

Tout le monde ne perd pas de temps et ressort en vitesse, les aliens aux trousses. VICTOR fout le feu à l’essence et nous embarque dans la voiture en conduisant à toute vitesse. On est accueillis par une foule d’hommes en noirs armés, des hélicos de combats s’approchant derrière eux. Visiblement, ils savent que nous sommes là sous les ordres du triangle. On parvient à négocier notre départ et on rejoint le Motel.
VIRGIL qui était resté avec JANE depuis tout ce temps était tout blanc, pendant qu’une grosse flaque de sang s’étalait dans la chambre de JANE. Visiblement, sa fausse couche s’est produite quand VICTOR à mis le feu à la grange. On s’asperge de la substance de Justine et plus personne ne devient rouge. VIRGIL et Justine amène la pauvre JANE à l’hôpital le plus proche.

C’est alors que Derringer appelle : Billy s’est enfui et a été abattu. Le Club s’est chargé du corps. Visiblement l’homme en noir que l’on a rencontré se nomme Adolf Le Puce.

On monte rapidement une version officielle pour le police locale et les journaux : une descente dans un labo de meth situé dans une grange qui a mal tourné avec une balle perdue qui a déclenché un incendie. À la mairie, un accident de voiture gravissime ayant tué 8 personnes avant de prendre feu, les corps trop carbonisés n’ont pas pu être identifiés...enfin retrouvé même. Et le Shériff doit couvrir la corps d’Adams. Un paquet de coïncidences, mais ça devrait pouvoir classer l’affaire.

D’autre part, il finit par nous révéler que les créatures de la grange qui ont fait toutes ces expériences ne sont autres que des Mi-Go. Des extra-terrestres encore et toujours. N’est-ce pas excitant !!! Visiblement VIRGIL en a pris un coup avec cette escapade à Groversville. Je ne sais pas de quoi l’avenir est fait, mais cela ne m’étonnerait pas qu’il prenne une pause au sein de la cellule.

L’heure est aux réjouissances… mais demeurent toujours ces cicatrices que j’ai sur le corps. À vie je serai marqué par ces créatures. Qu’ont-elles fait ? Personne ne pourra me le dire. Et en un sens, je ne m’en porte que mieux.

FIN DU RAPPORT

RILEY.
« Modifié: 30 janvier 2019 à 01:20 par Melkor »
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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #11 le: 17 janvier 2019 à 22:57 »
Dernier rapport sur l'affaire Groversville enfin envoyé....avec pas mal de retard mais bon !
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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #12 le: 30 janvier 2019 à 01:20 »
Dossier St-Louis

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To : Adam
From : Riley
Subject : Le diacre de la discorde [REF : 1-4562RV]

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St Louis, Missouri, October 03, 2018

Rapport Premier

Bonjour,
 VIOLET a quitté le navire pour un temps visiblement et on se retrouve avec sa collègue, tout aussi… charmante. Du coup, je récupère la charge des rapports de nos deux cellules. Vous avez peut-être reçu les deux rapports que VIOLET était censée vous envoyer. Bien entendu, étant donné l’agent à qui la tâche était dévolue, je préfère tout d’abord procéder à un court résumé des événements dont vous n’êtes peut-être même pas au courant.

Il s’agit d’une affaire bien étrange. Dans une grande maison de style coloniale, du côté de St Louis (Missouri), ont été retrouvés 9 cadavres dont six filles visiblement là pour divertir sexuellement les hommes présents. Ils ont vraisemblablement été soufflés par une explosion vers 1h du matin.
Seuls survivants, les domestiques non admis dans l’orgie et le sénateur Antonio DiTorrio dont la chute à été amortie par le corps d’une des filles.

On retrouve des corps fusionnés pour partie au plafond ou encore un homme-chaise. La pièce se retrouve avec un cratère de 30m de diamètre avec comme épicentre un cristal de quartz dans le corps de Daniels. Il manque d’ailleurs sa voiture qui n’est pas garée devant. On récupère une photo de lui et du sénateur Valiant dans ses affaires.

Le rapprochement est rapidement fait avec Enolsis. Avec quelques recherches, on apprend que récemment la fondation a essuyé une mise en examen et le vol d’un objet spirituel qui a été promptement récupéré. Doug Walters a pris alors la tête de l’antenne de la fondation à St Louis.

On décide de s’y infiltrer VICTOR et moi-même. Résultat assez mitigé. On en apprend beaucoup sur l’histoire d’Enolsis et notamment l’existence des Steward. On obtient deux petits cristaux que semblent porter tous les partisans d’Enolsis depuis l’institution de Doug Walters. Régulièrement, ceux-ci doivent offrir leur énergie à la fondation. On suppose certains cristaux capables (comme celui de Doug) de prélever cette énergie afin de l’utiliser.

Puis les preuves finissent par nous amener à conclure que Valiant n’est autre que Doug Walters. Il apparaît que le sénateur Valiant (ou Doug comme vous préférez) a traîné dans des affaires de drogue (mélange de cocaïne et stéroïde?). On décide d’aller interroger son épouse Angèle Orouk qui en est à son 3e mois de prison, et qui parvient visiblement toujours à se fournir en drogue.

On va donc voir enfin le Sénateur DiTorrio à l’hôpital qui ne se montre pas coopératif mais qui nous apprend tout de même que le cristal pouvait être utilisé dans un but aphrodisiaque. De plus, visiblement, il souhaite protéger son fils …. qui  n’est autre que Valiant. RANDALL le met donc sur écoute. Et cela finit par payer, on capte peu de temps après un appel de DiTorrio prévenant son fils et l’enjoignant de prendre un avion. Ce que ce dernier n’est visiblement pas enclin à faire.
On trace le receveur de l’appel. Je prends les commande du fourgon et pilote jusqu’à retrouver le semi-remorque du fuyard.

C’est à ce moment que tout a déraillé. Une femme, a priori Hope, s’est mise debout à l’arrière du véhicule et a commencé à envoyer les voitures stationnées droit sur nous, par ce que l’on suppose être l’énergie des cristaux. Nos cellules ont commencé à lui tirer dessus, mais les balles l'ont traversée comme si elle n’avait été que de la gelée. RAMA va jusqu'à tirer dans une station essence avec des incendiaires ce qui a enflé en immenses gerbes de flammes qui enveloppent des dizaines de passants et de voitures stationnées qui à leur tour explosent (façon Michael Bay mais en vrai !) Il est inutile de vous cacher que RAMA se maudit encore pour cette bourde monumentale.

Quoiqu'il en soit, VICTOR est parvenu à arrêter le véhicule en tuant le chauffeur de balles bien placées et VITRIOL a terminé le travail d'un bouquet d'incendiaires qui déchiquetèrent Hope comme un rien.
Il n'y avait plus rien à obtenir, car plus loin Valiant s'enfuis, déjà hors de portée, le semi-remorque s'étant mis en travers de la route à la mort du chauffeur.

On rejoint le Motel pour soulager nos méninges qui ont été fortement sollicitées ces dernières heures.

Le lendemain, je reçois un appel sur le numéro que j'ai laissé à Enolsis. Il s'agit de Sarah, de l'accueil de la fondation, qui me prévient qu'une réunion est organisée et tout le monde y est convié. L'appel a été passé d'une cabine téléphonique. Comment être plus soupçonneux envers un piège que dans cette situation. Il est décidé que VICTOR y aille et VIOLET également au vu de son affinité prononcé pour le déguisement et le maquillage. Ainsi, grimés en des personnes qu'ils n'étaient pas, ils vont à la réunion, chargés d'armes et de grenades. Nous, on attend dehors prêts à agir.

Un message discret de VIOLET dans l'oreillette me permet de contacter le SWAT afin qu'il intervienne en urgence. Pendant ce temps un coup de feu retentit avec des murmures abasourdis. Il paraît qu'un énorme cristal a fait son apparition. L'agitation se propage et une grenade lacrymo est envoyée par nos agents dans la pièce visiblement en proie à des maux de têtes violents.
C'est ce moment que le SWAT fraichement débarqué a décidé pour défoncer la porte d'entrée. Tous les tirs fusent mais déjà un énorme trou dans le mur de la scène se substitue à la silhouette de Valiant.
On se précipite vers l'ouverture, loin de la brume. Valiant court à travers la rue, surpris visiblement par la tournure des événements. Il manque à plusieurs reprises de tomber.
On se positionne pour ouvrir le feu sur lui, pauvre ombre se battant pour sa vie. Mais sans avoir le temps de presser la détente, un énorme pan de mur s'abat sur nous. Je me retrouve projeter au sol par les briques et l'encadrement d'une fenêtre. Les autres semblent avoir réussi à ne se prendre "que" la vitre, dont seuls les bris transparents subsistent. Dans la poussière soulevée, une voix hurle "Cheminée !" Encore étourdi je me jette sur un côté sans savoir et réussi à l'esquiver.
Le SWAT parvient à s'extraire de la pièce sécurisée et se met à mitrailler le fuyard qui s'écroule face contre terre.

La menace qu'il a représenté n'est plus. Mais coupez une tête à l'hydre et il lui en repoussera d'autres. Enolsis n'est pas encore mort ! La lutte que l'on engage semble vaine et insignifiante. Mais Non, je ne me reposerai pas. Ces groupuscules ne méritent pas d'exister. Gâcher chaque jour les vies d'innocents, leur laver le cerveau. Je ne l'ai que trop connu, trop enduré. Je sais ce que ça fait de tout perdre en rentrant dans ces organisations. Et que ça fait encore plus mal de tout perdre en les quittant.

À vouloir atteindre le divin et les cieux, ils s'en brûleront les ailes. L'homme ne peut pas égaler Dieu et le croire n'est que l'évidence du fourvoiement dans lequel se trouve leur esprit corrompu. Ils pensent pouvoir tout surmonter, armés de leurs cristaux et de quelques tours de magie. Cependant, le Club sera toujours là pour les contrer, et ça ils n'y sont pas prêts ! N'est-ce pas ADAM ?


P.S. Pour plus de facilités, le contact de VIOLET qui la remplace porte le même pseudonyme dans les rapports.

FIN DU RAPPORT

RILEY.
« Modifié: 23 février 2019 à 18:04 par Melkor »
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Melkor

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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #13 le: 15 février 2019 à 16:28 »
Dossier Tulsa

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To : Adam
From : Zackaria
Subject : Infiltration d'Enolsis, la plus mauvaise idée du monde [REF : 1-4566Z]

_ 05

Tulsa, Oklahoma, October 15, 2018

Rapport de la Cellule Z

Comme vous le savez, une mission dans la base aérienne de l'USAF au Groenland nous a amenés mes collègues et moi à rejoindre votre chouette Club. Nous servons ses intérêts en tant que membres de la Cellule Z ( Zebulon, Zephyr, Zoé, Zackaria) ! Ça me fait frémir d'excitations !!! Bref.

Du coup, pour revenir à ce rapport de mission, le triangle nous a briefé sur les agissements du siège central d'Enolsis à Tulsa dans l'Oklahoma, avec sa prophétie de fin du monde et tout le blabla. Le problème c'est qu'un corps céleste capable de détruire la vie sur Terre a été découvert depuis (coïncidence...?) et fonce droit sur nous. Si vous voulez connaître son doux nom c'est Kali (et non ce machin n'est pas Kali-nou du tout, du moins il ne vaut mieux pas). Sa trajectoire a déjà changé quelques fois, ce qui suggère l'intervention d'une force autre que la gravité. Ça devrait nous arriver en pleine poire dans 4 mois. C'est le moment de prendre une assurance vie !

On se presse de rejoindre Tulsa. Évidemment, parce que c'est plus drôle on se fournit un cristal comme les autres tarés de la fondation et on fonce chez les fous. Il a juste suffit de faire nos victimes, de la descente du SWAT à la fondation de St-Louis, cherchant refuge ici. Ils nous ont acceptés, visiblement assez méfiants. Puis un certain Steve Mosley et un Fran Crowe (on aurait dit la jeunesse hitlérienne, pouahhh! ), nous ont conduits vers le grand manitou : Gene Downing. Une immense pyramide tronquée vers laquelle nous nous dirigions trônait au milieu, avec pleins d'autres plus petits bâtiments autour, et des champs pour subvenir à leurs besoins. Encore un peu de baratin et de faux airs fanatiques et on nous faisait visiter rapidement les lieux avant de nous conduire à nos chambres.

J'ai rapidement regretté. Leur fondation est infestée de rats !! Durant la journée on se rend compte que nos montre ont 1h30 de décalage avec toutes les horloges, alors qu'elles étaient à l'heure avant qu'on se couche. Une nouvelle nuit, en sueur à l'idée que des rats soient encore là. J'ai pas beaucoup dormi j'avoue ! Il fallait que j'évite de faire des vagues dans Enolsis même. Le lendemain ZEBULON finit par remarquer qu'on a tous une discrète cicatrice faisant le tour du front et se prolongeant vers l'arrière : on conclut que quelqu'un nous avaient tous ouvert la tête puis refermée avec une technologie...avancée. (Entre nous, à l'USAF certains bossent sur des méthodes de cicatrisation dignes de la science fiction... de là à crier aux aliens, faut pas pousser) On rejoint une connaissance de ZEBULON pour avoir accès à un scanner et une IRM. Ça le confirme de façon nette. On nous a ouvert notre putain de crâne ! Mais rien n'apparait dans le cerveau, pas d'implants ou quoique ce soit.

Un peu d'hypnose nous a permis de voir ressurgir des souvenirs refoulés : des humanoïdes insectes entrant dans nos chambres et nous endormant. Puis plus tard, au semi-réveil, une salle d'opération chirurgicale à l'aspect visqueux et fongueux, à l'odeur de composte. Des sacs contenant un liquide nutritif bulleux étaient suspendus, tout comme certains de ces Mi-Go (c'est comme ça que vous les appelez c'est ça ?) dans une salle de dortoir l'étaient au plafond.

Conclusion de ces péripéties, j'aime pas quand certains problèmes me triturent le cerveau ;)

Le Club est un environnement très épanouissant, je suis ravi que vous m'ayez permis de vous rejoindre. Si vous avez la moindre question concernant un détail de l'enquête n'hésitez pas, j'ai probablement dû ne pas être clair à certains endroits :/

J'espère que vous passez une agréable journée,
En vous remerciant par avance du temps accordé à la lecture de ce message,

Bonne journée,

ZACKARIA.


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To : Adam
From : Riley
Subject : S’éteindre avec panache [REF : 1-4566RV]

_ 3522

Tulsa, Oklahoma, October 16, 2018

Rapport Premier

Après l’échec cuisant de la cellule Z et ayant grillé leur couverture, les cellules R et V sont appelées au complet pour régler ce soucis. On élabore rapidement une stratégie sur les dires de nos collègues : cacher des agents dans une livraison de cristal pour qu’ils soient déposés au cœur de la pyramide, et accessoirement des problèmes.
Je m’occupe de la conduite d’un des camions (contenant le reste de la cellule R) et VICTOR transporte sa cellule jusqu’au lieu dit. Un agent nous laisse passer et décharger les caisses. Soudain un Steward s’avance et s’amuse à taper sur des boutons de couleurs qui finissent par ouvrir un portail dans lequel ils commencent à stocker les caisses déjà sorties. Ma curiosité piquée à vif me pousse à demander quelques infos sur le portail qui venait de se matérialiser… grosse erreur. Le Steward repartit comme de rien. Le groupe se scinda et je restais avec VICTOR dans la salle à décharger les caisse et nous préparer au pire tandis que des explosions s’entendaient partout dehors : une purge des civils étaient visiblement en cours. Quand le groupe revint des appartements de Gene Downing, j’appris qu’ils avaient réussi à contacter l’extérieur pour qu’une intervention des forces armées protègent les civiles. C’est ce moment que choisit un Steward pour revenir dans le hall et s’approcher de moi suffisamment pour me vomir de la protomatière dans la bouche à la façon d’un baiser peu commun. Preste, j’avais sorti mon arme pendant son approche et lui avait tiré dessus, assisté par VICTOR et RANDALL qui l’achevèrent comme des bourrins.
L’ensemble du groupe pénétra dans le portail pendant que je couvrais leur arrière dans le hangar. Visiblement l’intérieur d’un vaisseau couvert de matière fongique, de gel, de boules translucides et un œil au fond. Ils lévitaient en apesanteur et leur vomi avec pour certains (RANDALL...WATANABE…). Il y avait un hublot duquel ils s’approchèrent tous et dont VITRIOL n’en ressortit pas indemne. La folie le gagna et il arrachait de sa ceinture tous les explosifs qu’il pouvait tandis que les autres encore sous le choc se propulsaient comme ils pouvaient vers le portail. Un boom retentit, pendant que tout le groupe (ou presque) était à l’abri dans le hangar. Quand on revint voir, des bouts de VITRIOL flottaient partout dans le vaisseau.
On insista suffisamment sur le fait de ne pas regarder à travers le hublot l’immense œil qui en avait déstabiliser plus d’un. Des sphères translucides flottaient encore, remplies de centaines de luminescences. On fit rapidement le lien avec l’énergie des cristaux et on le trancha pour en libérer le contenu. Pendant ce temps, VIOLET s’était rapprochée d’une plaque translucide à la droite du hublot dans lequel elle tenta d’enfoncer un crayon…. Mais elle disparut instantanément. Quelques minutes passèrent sans qu’on comprenne. Alors voyant une fissure se former sur la vitre du hublot, le groupe décida de quitter le navire, VIOLET ne tarda pas à émerger également toute tremblante et s’étant faite dessus (j’ai une photo si ça vous intéresse de voir cette humiliation).
Quoiqu’il en soit elle nous raconta son périple à travers l’anneau de satellites (20 au total) qui entourait l’Oeil géant de la taille d’une planète et le fait que les portails ne permettaient que de passer au satellite de droite...l’obligeant à faire tout le tour pour nous rejoindre. Bonne nouvelle, elle a réussi à sortir vivante (pas intègre certes) d’une confrontation avec 20 Mi-Go et de Gene Downing. Tous moururent dans l’explosion puis la chute des satellites vers la masse biologique spatiale.
On fait face à un grave problème…
MAJ : ayant attendu quelques jours pour écrire mon rapport, Gene Downing qui avait péri dans les flammes est de retour… simulacre créé par les Mi-Gos, on est d’accord ? Visiblement ce n’est pas le plus inquiétant : le nombre de leurs partisans s’élève dangereusement et si l’on suppose que l’énergie récoltée par Enolsis (chapoté par les Mi-Go?) est utilisé pour faire avancer L’Oeil, c’est une très mauvaise nouvelle… D’ailleurs, connaissez-vous l’identité d’une créature pareil ou de sa race ? Je ne l’ai pas vue mais ça a l’air monstrueux d’après leurs descriptions.

FIN DU RAPPORT

RILEY.
« Modifié: 18 mars 2019 à 15:55 par Melkor »
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« Réponse #14 le: 14 mars 2019 à 15:08 »
MAJ : rapport sur la fin de mission à Tulsa que nous a laissé la Cellule Z. On remercie tout spécialement VITRIOL pour son magnifique spectacle son et lumière !  ;D
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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #15 le: 22 mars 2019 à 00:30 »
Dossier Glenridge


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To : Adam
From : Riley
Subject : Les entailles de la colère [REF : 1-4574RV]
Attached : Glenridge.jpg

_ 3530

Glenridge, Long Island, October 29, 2018

Rapport Premier

Macabre découverte que cette mission à Glenridge. MARCUS nous contacte par mail et nous transmet toutes les infos qu’il a.
En premier lieu, le cadavre d’un médecin officiant dans la ville, le Dr Maretti, 45 ans, retrouvé sur un éperon rocheux le 15 sept., mutilé et ayant vraisemblablement chuté d’une hauteur impressionnante ; sa tête séparée du corps et sa colonne vertébrale arrachée de bas en haut témoignent du caractère intentionnel du crime.
Deuxième cadavre, celui de la bibliothécaire du  lycée, Vanessa Advan, 41 ans, retrouvée le 7 oct. suspendue par les pieds dans un arbre de la cour de l’école, également mutilée et une substance organique grise pulpeuse sous l’ongle (polymère complexe inconnu).
Troisième, celui de Laurena Harrogate, pom-pom girl de 17 ans, enlevée par le balcon du 2e étage de la maison de ses parents, elle est retrouvée quelques jours plus tard, le 21 octobre suspendue à un poteau électrique avec des marques de mutilations et ce polymère gris.

On est accueillis sur place par l’agent spécial COLDRIDGE, l’analyste en comportements LEWIS et un agent de police de la ville, agent GREGSON. On a l’occasion de discuter essentiellement avec LEWIS qui nous donne quelques infos supplémentaires et quelques cartes avec les lieux où les cadavres ont été retrouvés. Une rapide recherche par RANDALL des échanges téléphoniques du Dr Maretti et de ceux des Harrogate révèle que les jours précédents leur mort, un même numéro apparaît : le numéro de la famille Dengler. Cette piste nous amène donc à rendre visite à la secrétaire du médecin qui nous révèle que l’appel concernait l’opération que le fils, Thomas DENGLER, devait subir sur la racine de l’une de ses dents.
On venait de trouver le point commun qui reliait toutes ces victimes : le médecin de Thomas, la bibliothécaire du lycée de Thomas et une fille de son bahut.
On rend visite au médecin légiste qui semble évoquer des pistes quant à la nature des instruments utilisés pour les mutilations : visiblement des lames dentelées ou des cisailles.
Il est clair qu’il nous faut aller discuter avec les Denglers pour en apprendre davantage. On se renseigne sur le passé de Thomas, intellectuel vorace de bouquins, victime de harcèlement, le profil du Looser du lycée. Son père travaillant pour la construction de modules satellites. On peut supposer dès lors que la colère face à certaines situations : lors de l’opération chez le médecin pas assez d'anesthésiant ? Retenue donnée par la bibliothécaire ? Ou encore un râteau par la pom-pom girl du lycée ?
Je vous recontacterai après notre visite à la demeure familiale des Dengler.

Le plan fourni par LEWIS.

Tout cela me rappelle tristement le dossier Groversville, avec cet adolescent qui avait lui aussi été modifié dans sa nature profonde. Que l’esprit humain est complexe. Qu’il est friable également. Thomas, ou ce qu’il reste de lui, devra répondre de ces actes. Que son corps soit changé, ses pensées altérées ou son jugement troublé, tout cela amène au même point : son âme se rompt. Et qu’il s’éparpille en une myriade d’éclats de lui-même je m’en fiche, la mort ne doit pas rester impunie.


FIN DU RAPPORT

RILEY.

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To : Adam
From : Riley
Subject : Que les mythes forment la jeunesse [REF : 1-4574RV]

_ 3531

Glenridge, Long Island, October 30, 2018

Rapport Second

Comme prévu on finit par se rendre au domicile des Dengler, là où le principal suspect (Thomas) réside. Sa mère nous accueille et nous apprend que depuis sa plus tendre enfance, Thomas est admiratif du travail de son grand-père qui était parti au Pérou prospecter des lieux de fouilles archéologiques. Il s'y découvrit une passion pour les croyances de tribus locales et notamment de l'Aï-Apa. Cette passion il la transmit à Thomas par l'intermédiaire d'une malle remplie de notes de voyages, réflexions et une ancienne amulette péruvienne.
On décide de creuser cette piste à la bibliothèque on découvre encore d'autres détails mais surtout l'existence d'un spécialiste de ce genre d'objet et rite. On revient à la demeure familiale désertée par la famille qui était sortie en ville. L'occasion était trop belle, on entre. On rejoint la chambre de Thomas, parfaitement rangée et on finit par trouver la fameuse malle. On enveloppe délicatement l'amulette dans des vêtements, on prend en photos les notes.
C'est ce moment que choisirent les Denglers pour revenir, avec nous coincés en haut dans la chambre. Une seule issue discrète était à notre portée, la fenêtre. On saute tous par l'encadrement avec une réception, disons, plus ou moins réussie. On ne se fait pas remarquer et on parvient à rejoindre le domicile de l'expert après quelques recherches internet. On lui explique ce qu'il se passe et il semble avoir déjà connaissance du phénomène. Mais c'est surtout quand on lui montre l'amulette que ses yeux changèrent d'expression. Il nous expliqua.
Le port de l'amulette lie son porteur avec un Aï-Apa (l'autre solution étant de connaître les mots d'incantations) et le fait que Thomas la portait quasi-constamment a créé un lien tel que quand il dormait, il invoquait certainement sans le vouloir la créature qui agissait sous ses ordres. Tout ce que demande un Aï-Apa en échange de services sont des sacrifices, des humains.
Pendant que les cellules se mettaient plutôt d'accord concernant le fait que sans amulette, Thomas ne risquait plus de faire d'autres ravages. L'expert qui tenait l'objet brisa d'un coups net le pendentif : " Il n'y aura plus de problèmes comme ça". On s'est tous regardés un peu dégoûtés, les mâchoires crispées.
Les Dengler s'étant aperçus du petit cambriolage, on a décidé de fabriquer une fausse amulette. On se réintroduit plus tard où l'on dépose le simulacre dans un coin de la pièce.

Si je devais retenir une chose de cette mission, c'est que les mythes et légendes sont parfois plus que ce qu'ils semblent être, et qu'il ne faut pas sous estimer le pouvoir des héritages passés. Si l'Aï-Apa existe, bien d'autres créatures pourraient aussi. Et tandis que notre monde semble submergé d'extra-terrestres en tout genre, de parasites inconnus et de mythes revenus à la vie, je bois et je trinque à l'Humanité... peut-être le dernier verre avant la fin du monde qui sait. Alors profitons !

FIN DU RAPPORT

RILEY.
« Modifié: 08 avril 2019 à 21:59 par Melkor »
Is there anything more dangerous than dissatisfied and irresponsible gods who don’t know what they want ?  YN Harari

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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #16 le: 06 avril 2019 à 13:35 »
MAJ : second rapport sur le dossier de Glenridge envoyé ! :D
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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #17 le: 11 avril 2019 à 13:37 »
Dossier Blue River


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To : Adam
From : Riley
Subject : Nos souvenirs enfantent de ce que nous sommes [REF : 1-4634RV]

_ 3592

Blue River, Colorado, December 26, 2012

Rapport Premier

Je me réveille, petit et gringalet en haut d’un lit superposé. En dessous quelqu’un qui se révélera être VICTOR fait encore semblant de dormir, lui aussi ramené dans son corps d’enfant. En esquivant quelques legos au sol, je m’approche de la fenêtre pour y apercevoir un jardin recouvert de neige et des champs plus loin. La maison voisine a sa porte d’entrée et une fenêtre ouverte…. Défoncée ?
L’autre fini par « se réveiller », on se questionne, on cherche des réponses. En regardant les noms présents sur les affaires de la chambre d’enfant, un voile semble s’abattre. On discerne une lettre dans le flou parfois mais rien ne nous permet d’identifier des noms. On s’équipe de divers armes et protections disponibles et on ouvre la porte. À notre gauche, une barricade de fortune bloque l’escalier.

C’est alors qu’une petite asiatique en kimono émerge de la porte d’en face, gardant son air condescendant qu’on lui connaissait si bien… VIOLET. RANDALL émerge peu de temps après de cette même chambre rose. Quelque chose semble s’agiter en bas produisant un mélange d’aboiement et de voix humaine, sans que nous puissions savoir ce que c’était. On barricade un peu plus l’escalier avec d’autres meubles puis on décide de fouiller les pièces.
La chambre des parents nous laisse apercevoir des photos de beaucoup d’enfants, mais vraiment beaucoup. Il semblerait que ce couple soit une famille d’accueil pour enfants. On se dirige ensuite vers la salle de bain, là VOLET nous fabrique avec du détergent et d’autres produits quelque chose de corrosif afin d’en remplir nos fusils à eau. On trouve ensuite la porte d’un placard. En haut semblent stockés pleins de cartons portants des dates. VICTOR parvient à faire tomber quelques cartons produisant un bruit sourd qui agitait chaque fois une peu plus la créature en bas. Derrière un magnétoscope avec des cassettes et une mallette rouge, visiblement assez lourde. Il tente de la tirer vers lui grâce à la crosse de hockey...mais le bois émet un craquement sinistre. VICTOR se recule brusquement, RANDALL et moi-même juste derrière le récupérons tandis que l’étagère s’effondre avec fracas.
RANDALL court se réfugier dans la chambre des parents pendant que la barricade vole en éclats et qu’émerge à l’étage le cadavre d’un ours dont la tête aurait été changé par une greffe mi-canine, mi-humaine.
« Maman, c’est pas notre faute... » dit VICTOR surpris.
Et étrangement la créature répond d’une voix féminine mais définitivement pas humaine. VICTOR a tout juste le temps de trouver un tournevis que la créature est déjà sur lui dans le placard, il lui plante à travers la peau. Quand soudain une musique atroce se fait entendre. L’ours se détourne et rejoint la musique qui semble maintenant être plus éloignée. VIOLET venait de jeter un lecteur CD par la fenêtre. On tente d’ouvrir les deux autres portes de l’étage verrouillées sans succès. Johnson observe plus précisément la neige et s’aperçoit qu’il se pourrait que ce n’en soit pas. En jetant quelque chose dedans, elle semble fondre sur l’objet. Et quand, nous l’arrosons de corrosif, elle se désintègre et le reste s’en éloigne.

Je décide de passer par le rebord extérieur pour atteindre une des pièces verrouillées. Je casse la fenêtre et pénètre dans la pièce pour apercevoir des draps blancs recouvrant comme pleins de tables ou sièges. J’ouvre aux autres et l’on soulève les tissus, révélant peluche de lion ouvert à des endroits, jouets en tout genre visiblement passés au bistouris. VICTOR allume la lumière pour mieux y voir… c’est là que les créatures s’agitent en poussant des cris d’enfants qui appellent leur mère. On ressort de la pièce et on les enferme rapidement.  On se planque dans l’une des chambres pendant que l’ours-maman vient les rassurer devant la porte avant de redescendre. Finalement VIOLET qui avait disparu depuis quelques temps ressurgit de l’autre pièce verrouillée : un bureau. Il y a un ordinateur nous indiquant la date du 26 décembre 2012 qui s’affiche… on fait tous le rapprochement ! Certains d’entre nous avait déjà vécu une expérience similaire, projetés dans des souvenirs… à la place de d’autres personnes.
On trouve donc dans cet ordinateur de nombreuses infos. Visiblement, le mari s’interessait beaucoup à la mort de JFK, il faisait également beaucoup de recherches sur des enfants abandonnés et sur des cultes ésotériques. Il semblerait que dans plusieurs endroits, des enfants se soient déjà regroupés pour former des sociétés. On découvre aussi des images et des vidéos dans des échanges de mails qui semblent anodins (« Excursion grand canyon 2008 » « Fête foraine 2010 »), cependant les vidéos qu’on découvre sont troublantes. Par exemple le thorax d’un enfant qui explose pendant qu’une créature mi-mante religieuse, mi-crevette en sort et pénètre le corps d’un autre enfant en se frayant un chemin par des orifices plus ou moins naturels. Certains d’entre nous lâchent un petit cri de surprise en voyant des images de la sorte et on entend rappliquer la créature qui se jette sur VICTOR après s’être aperçue qu’il sortait un tournevis. On lui vide un chargeur de corrosif dessus, pendant que notre collègue lui enfonce de multiple outils à travers la peau. La créature déjà à moitié dévorée par les vers se scinde. Ses deux pattes avant continuent d’essayer d’avancer, avec sa gueule poussant des aboiements. VIOLET l’imbibe d’alcool et y met le feu… ce qui ne semble pas l’arrêter.
C’est alors que VIOLET nous tend un carnet qu’elle a retrouvé dans la chambre des enfants : La Ligue des chasseurs de monstres. Ce dernier semble décrire comment un enfant de cette famille d’accueil a réussi à convertir les autres enfants à cette fameuse Ligue, qui comprend plusieurs membres à travers tout le pays.

On retrouve le corps du mari en piteux état et des bouts de sa femme éparpillés. VIOLET nous prépare des cocktails Molotov et du corrosif à mettre dans le pulvérisateur à désherber. On finit par rejoindre la cabane des enfants dans le jardin. Une bâtisse est entourée en rouge dans le centre ville. Vraisemblablement, ces membres de la Ligue étaient près à faire beaucoup de choses au nom de leur société secrète ésotérique… Il semblerait que leur invocation ait d’ailleurs mal tournée…
On revient au garage à l’aide du pulvérisateur. On enduit la voiture de produit pour ne pas que la neige nous saute dessus, et on démarre le véhicule qui s’éloigne...tandis que du rêve nous nous échappons aussi.

La neige vivante se fait plus distante dans nos esprits. Nos sens s’arrachent du corps de ces enfants. Ce n’était qu’un souvenir, rien d’autre qu’un souvenir. On ne pouvait rien y faire. Le passé ne peut pas être modifié. Pourtant mon cœur se serre un peu en pensant aux atrocités qu’ont commises et qu’ont subis ces enfants… je pense à Alvin, est-il loin de ce genre de manigances ?

FIN DU RAPPORT

RILEY.
« Modifié: 13 avril 2019 à 20:50 par Melkor »
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Re : Le Bureau des Investigateurs
« Réponse #18 le: 02 mai 2019 à 07:41 »
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Dossier McAlistar


To : Adam
From : VIOLET
Subject : Une nuit à Manhattan[REF : 1-4634RV]

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Manhattan, New York, Aout, 2019

Rapport Premier

C’est au sujet de l’affaire Wight.
Ca fait pas 24 heures que RANDALL, VICTOR et moi sommes arrivés et le destin nous chie déjà de la merde plein la gueule.

Abigdail Laura Wight est portée disparue depuis le 4 juin, son flicard de père est le responsable de tout ce joyeux bordel parce que franchement ? Ms Wight est le cadet de mes soucis.

Une sympathisante, Sandra Levinson, a reperé dans l’appartement de la disparue ce symbole.
Le Dr Wu m’a donné un nom: Le signe jaune.

Y a pas besoin d’être versé dans l’ésotérisme et regarder dans une boule de crystal pour voir que c’est un putain de signe jaune.

Ms Wight avait des voisins. Au nombre de 4.

-Thomas Manuel, 26 ans, peintre.
-Roger Carun, 43, (mauvais) auteur de SF.
-Michelle Vanfitz, 29 ans et aigrie comme une femme de 72, auteur féministe.
-Louis Post, 27 ans, dessinateur de comics.

 Des artistes, eux aussi.

Et tous fous à lier, j’en ai bien peur. RANDALL et moi n’avons pas décelé quelque chose de...faux dans leurs comportement. Mais Levinson nous a appris en début de soirée qu’ils avaient  tous cessé leurs activités artistiques, qu’ils n’ont plus donné signe de vie à leurs imprésarios et agents, qu’aucune facture téléphonique (et certainement, loyers) n’a été payée depuis un mois et qu’aucun d’entre eux n’a quitté l’immeuble…

Parlons-on, de ce bâtiment, il a l’air tout droit sorti de Gotham City. L’immeuble McAlistar est la propriété d’une association qui mettre en valeur des artistes, ART LIFE, dirigée par une certaine Cynthia Lechance. Une collectionneuse d’art aussi riche que célèbre.

La disparition de Ms Wight n’est plus notre priorité.
Nous allons enquêter davantage sur ART LIFE afin d’en savoir plus sur les résidents. Nous allons également nous renseigner auprès de libraire sur une certaine pièce de théâtre que VICTOR a trouvé.

Et surtout, nous allons continuer nos investigations dans l’immeuble. De nuit, cette fois.

Avec des explosifs.

L’absence de  RILEY et RAMA se fait sentir..Sans eux pour nous couvrir, je ne me sens pas d’humeur à faire des états d’âme, je protégerai mes deux collègues présents sans la moindre pitié au premier signe de danger.


PS: Si vous voulez la signatur d’un artiste célèbre, c’est le moment de demander.


FIN DU RAPPORT

VIOLET.