Club la Lune Rousse (JdR) > Jeux et règles
Sombre
Johan Scipion:
Nouvelle contrepartie Sombre sur Tipeee et Patreon
Couvrant les arrières de Jack, Ron entre dans le labo. Il tombe sur Jimmy, qui remballe la marchandise. Le biker attrape son fusil à pompe. Ron tire, tire et tire encore. S'acharne sur son amour de jeunesse. Jimmy lui aussi tire, mais rate. La décharge explose l'éclairage au néon, une pluie d'étincelles ruisselle sur les deux hommes. Jimmy s'effondre dans une mare de sang.
Pile-poil à l'heure pour remplir leurs petits souliers, les mécènes de Sombre ont reçu leur contrepartie de décembre, un compte rendu de partie exclusif.
Il s'agit du troisième et dernier épisode de la mini campagne American horror ninja, produit du croisement contre nature de Daredevil, Michael Dudikoff et Sid Vicious.
C'est le bouquet final avec encore plus de ninjas, de bikers et de yokai. Bigger is better, n'est-il pas ?
Joyeux Noël !
Johan Scipion:
7 démos à Eclipse – avril 2017 – Rennes
Miaou !
photo Astre / convention Eclipse
Je rempile. Il y a quinze jours, Montpeul. Ce week-end, la Bretâââgne. Rennes pour être précis et sa convention Eclipse, à laquelle je participe chaque année depuis, pfff, loin. Enfin, chaque année c'est vite dit : en 2016, il n'y en a pas eu. Celle de 2017 est donc un redémarrage.
De mon côté en tout cas ce fut un poil laborieux. Mon orga s'étant calée vachement tard, ce retard à l'allumage m'a contraint à me rabattre sur des horaires de train pas faciles. J'arrive le vendredi soir et repars le dimanche bien après la fermeture. Long, long, looong week-end. Habituellement, je me pointe en tout début d'après-midi du samedi, monte rapido le stand, enchaîne quelques démos Zéro et propose une partie longue à la bourse aux scénars du soir. Je termine dans la nuit, puis me repointe pas trop tôt le dimanche pour deux ou trois démos flash supplémentaires avant de plier mes gaules.
Cette année, je vais être présent dès l'ouverture, samedi matin. Du coup, je ne me vois a priori pas trop mener en nuit après toute une journée passée à enchaîner les démos sur mon stand. Surtout que quinze jours plus tôt, y'a eu Montpeul, dont je ne suis pas encore tout à fait remis, et que le week-end prochain, c'est le FMI à Montrouge. Je suis dans mon tunnel de convs du printemps, faut que je me ménage pour tenir la distance. J'hésite longtemps à inscrire une partie le samedi soir, puis renonce. Je verrai sur place.
L'autre souci, c'est le retour de la crève. Et ça commence à faire un peu beaucoup, je trouve, au point que je m'interroge. Oui je suis fatigué (bouclage Sombre 7 + tunnel de convs = pas top combo du tout), oui je vieillis, oui la météo ne fait rien qu'à passer du beau au pas beau au re-beau (le chaud-froid-chaud, ce Mal qu'on ne dénonce pas assez), oui les convs sont, du fait de l'affluence du public, des repères à microbes. Mais. Quand. Même. J'y ai droit plus souvent qu'à mon tour. Je me demande sérieusement si je n'ai pas, avec l'âge, développé une allergie au pollen ? Une visite chez l'allergologue me semble une bonne idée.
Quelle qu'en soit la raison, j'ai la crèèève. Et bientôt, plus de voix. Dès la seconde démo, je souffre. Je finis la troisième en mode death metal. Clairement, je paie Montpeul : j'ai trop forcé il y a quinze jours. Heureusement qu'à Rennes, les conditions de jeu sont très bonnes. Ma table est à l'extrémité du hall, au calme, juste à côté de mon stand.
(À ce propos, anecdote rigolote. Nous sommes en matinée, le soleil brille, il fait même chaud. Ouais, en Bretagne début avril, cette hallu. Je dédicace un Sombre sur mon stand. Passent un père et sa fille ado, qui s'effondre pile-poil devant moi. Rien de grave, juste un petit malaise hypo. Deux minutes et un Kit Kat plus tard, elle est sur pied. Tout de même : ils ont remonté tout le hall et c'est précisément devant mon stand qu'elle tombe dans les pommes. Que je sois damné si Sombre ne fait pas peur !)
Or donc, je m'accroche et continue à recruter, ce qui en soi n'est pas simple car il n'y a pas des masses de flux. C'est toujours le cas à Eclipse, où les tables de jeu sont éparpillées dans les différents étages du bâtiment, une par salle de classe (la conv se déroule dans une fac), mais cette année, y'a vraiment pas un chat durant les créneaux de jeu. J'assure malgré tout quatre démos dans la journée. Très correct. De toute façon, je ne suis pas en mesure de tenir un rythme plus soutenu. En soirée, ça ne va pas trop mal. Je n'ai plus de voix, c'est un fait, et mon nez est bien encombré, mais je suis raisonnablement d'attaque. Pas de maux de tête, pas trop crevé. Fatigué bien sûr, mais pas plus que n'importe quel autre samedi soir dans n'importe quelle autre conv. Y'a donc moyen que je tienne encore un peu.
Kevin Baussart, depuis longtemps fan de Sombre (il est l'auteur de Kakurenbo, un scénario J-horror pour Zéro), m'a demandé un peu plus tôt dans la journée si j'étais disposé à mener un quickshot en soirée. Jugeant que mon état me le permet, je lui confirme que oui. Avant cela, j'assure encore une démo flash, un Dracula à huit joueurs très réussi. À 23h, nous voici à pied d'œuvre. Je suis toujours dans le hall, sur ma table de démos (je mène en side de la conv, en contrebande comme qui dirait). Autour de moi, quatre joueurs, Kevin et ses amis.
J'avais prévenu que vu mon état, il ne fallait attendre qu'une partie courte. Je tablais sur 90 minutes. La séance (brainstorming + impro) durera finalement le double. Nous terminons à 2h du mat' sur un bilan très positif. En dépit de ma voix défaillante et de ma fatigue grandissante, la partie fut vachement bonne (j'en enverrai le compte rendu à mes tipeurs dans 1d6 mois). Je n'ai pas regretté de m'être fait douce violence pour mener en nocturne. Il n'aurait pas fallu que cela dure plus longtemps cependant car j'étais au bout de mon rouleau. Je rentre et m'écroule.
Le lendemain, retour à la conv en fin de matinée. Waterloo morne plaine : un pelé et deux tondus, voire un pelé tout seul. Une dernière partie tout de même, notre traditionnelle démo de fin d'Eclipse avec les gens du 7e Cercle et, ce qui me fait particulièrement plaisir, Vincent Mathieu, l'auteur de Cats. Car bien sûr, je mène un Chombre, mon scénario dans lequel on joue des chats, et qui me fut inspiré par le jeu de Vincent. Un pur massacre. Les PJ prennent ultra cher, ce qui n'empêche pas la partie d'être bien cool. Je commence à avoir ce scénar bien en main, ça fait plaize.
Au total, une excellente Eclipse, qui m'a permis de revoir tout un tas de gens hyper sympas et m'a laissé le temps de causer avec plein d'auteurs, éditeurs et simples rôlistes que je n'ai pas forcément l'occasion de voir très souvent. Le week-end fut certes un poil moins trépidant que les années précédentes, mais dans l'état où j'étais, cela m'a parfaitement convenu. J'ai donné tout ce qui me restait, je n'aurais pu faire plus. Vivement l'année prochaine.
Les mercis
+ Merci aux orgas et aux bénévoles pour leur travail et leur coolitude. Spécial dédicace à Olaf, qui s'est occupé personnellement de mon orga avant et pendant la conv.
+ Super gros merci à Bartab pour l'accueil chaleureux, l'hébergement façon dortoir, les discussions rôlistes et les nombreux véhiculages tout au long du week-end. Tu roxxxes, copain.
+ Merci à Krom de Projets R, qui a mené un Sombre à la mode Shining vendredi soir. Sa partie fut un succès, j'en ai eu des échos flatteurs durant tout le week-end. GG !
Mon body count
7 parties, 38 joueurs, 32 morts
Johan Scipion:
10 démos au Festival des Mondes de l'Imaginaire – avril 2017 – Montrouge
Je veux la même moquette dans mes toilettes.
photo Kinayla pour Opale-Rôliste
Pour vous qui suivez avec passion chaque nouvel épisode de mon soap médical, sachez qu'à Rennes, ce n'était sans doute pas une allergie au pollen. Car les jours suivants, revenu sur Paname, gros état grippal avec kilos de morve, tête à l'ouest et courbatures qui vont bien. La grippe, ou un virus approchant, n'excluant pas l'allergie (avec Johan, toutes les combos sont possibles), j'irai tout de même faire quelques test à l'automne, histoire d'en avoir le cœur net.
La bonne nouvelle, c'est que samedi, après une semaine à roleplayer consciencieusement l'amibe, je suis relativement d'attaque. Pas la forme des grands jours, mais assez en jambes pour tenir deux après-midi au Festival des Mondes de l'Imaginaire. Ce fut tout de même rude. Cinq démos par jour en mode sortie de crève, moins d'une semaine après une autre conv, ça reste hyper sportif. Au total, trois en quatre week-ends tout de même.
Heureusement, j'avais un moral d'acier. Super content de sortir enfin la tête de ma mare de morve. Super content d'être présent à ce festoche, que je kiffe grave. Super content de bosser avec tout un tas de gens que je surkiffe surgrave, dans des conditions qui plus est très correctes. J'aurais pu squatter la même salle que l'année dernière, mais elle est en béton nu donc assez sonore. Vu que le nombre de tables s'annonçait plus important cette année, j'ai préféré migrer dans le hall moquetté pour éviter de me retrouver à mener à côté d'un autre meneur dans une pièce bruyante. Un deuxième plan Montpeul, non merci.
Dans les faits, il n'y a pas eu foule de joueurs. J'aurais donc pu rester tout seul dans ma pièce. Mais bon, une fois installé dans le hall, mes parties rythmées par les « Ping ! » de l'ascenseur tout proche, je m'y suis senti plutôt bien. J'ai donc fait les deux jours sur la (superbe) moquette que vous voyez sur la photo qui ouvre ce compte rendu. Surstylé.
Comme je le disais, on n'a pas croulé sous les joueurs, mais ma table fut, par une conspiration des Ligueurs et des Opaliens, irriguée d'un flux régulier. Résultat, des tables bien pleines. J'ai mené deux parties de moins que l'année dernière pour quasi autant de joueurs (62 contre 65). Jamais moins de cinq personnes donc pas de Grimmies, qui ne se joue à quatre seulement.
Par contre, je termine le samedi sur un Dracula à onze participants. M'était arrivé depuis longtemps. Après avoir enchaîné quatre parties, j'étais un gros poil crevé, ce qui a ralenti le rythme, mais ce fut néanmoins très fun. Le dimanche, fatigue accumulée et noobs obligent, tunnel d'Overlord. La première démo pour me chauffer. À la deuxième, rebelote. Au bout de la troisième, je ne suis plus en état de mener quoi que ce soit d'autre. Enfin si, je pourrais dérouler du Camlann, qui est assez reposant, mais n'ai jamais moins de six joueurs à table. Or c'est cinq maxi pour les chevaliers de la Table Ronde.
Après mes cinq Overlord de suite (sept en deux jours), je termine rincé mais content : ce fut un très bon week-end. Maintenant, repos. Parce qu'après j'enchaîne sur la sortie de Sombre 7, dont j'avais d'ailleurs quelques exemplaires en avant-première avec moi à Montrouge. De quoi m'occuper jusqu'à la reprise de mon calendrier de convs, début mai. Sombre par Johan, c'est rien qu'une sarabande sans fin.
Les mercis
+ Merci aux orgas et notamment à Serge pour leur soutien, leur amabilité et leur efficacité.
+ Merci à Opale et à la Ligue Ludique pour l'orga du pôle JdR et le recrutement. À peine avais-je terminé une démo que ma table était de nouveau pleine. Royal.
+ Merci à Projets R et à Krom en particulier, qui a mené du Sombre dans sa salle de torture du second étage et rabattu des joueurs vers le sous-sol pour que je les finisse sur la moquette. Un vrai duo de serial killers.
+ Merci à Saint Epondyle, digne représentant de Cosmo Orbüs, qui lui aussi à mené mon jeu à sa table et rabattu du gentil joueur vers la mienne.
Mon body count
10 parties, 62 joueurs, 49 morts
Johan Scipion:
Sombre 7 pour Pâques
illustration Greg Guilhaumond
d'après Johann Heinrich Füssli
Sombre 7 paraît en début de semaine prochaine !
+ La traditionnelle soirée de lancement aura lieu mardi 18 avril aux Caves Alliées, un bar rôliste près d'Odéon, à l'occasion d'une IRL Opale. Je tiendrai mon stand et ferai des dédicaces de 18h à 22h30. On pourra m'acheter Sombre 7 ainsi que tous les autres numéros car j'aurai du stock. J'ai créé un événement Facebook : http://bit.ly/2oa0S5f
+ Je lancerai la VPC aux particuliers dans la foulée. Les habitués de Sombre recevront l'habituel mail de sollicitation dans le milieu de la semaine. La procédure de commande n'a pas changé : http://bit.ly/2fKF4yi
Le blurb de Sombre 7 :
Au menu cette fois-ci, une aide de jeu que je playteste depuis quatre ans et un scénario que je brûle d'écrire depuis un quart de siècle.
Le story deck est un paquet d'une trentaine de cartes, accompagné d'une mécanique et d'un article dédiés. Leur objectif est d'enrichir la création des personnages et d'injecter du drama (dark, il va de soi) dans les parties de Sombre. Car le drama potentialise l'horreur en favorisant l'immersion des joueurs.
Le story deck est l'outil technique et narratif idéal pour créer facilement des liens forts à l'intérieur d'un groupe, inventer des secrets aux PJ, et maximiser les chances que ces derniers soient révélés durant la partie par les joueurs eux-mêmes. Un scénario inédit le (dé)montre. Ce one-shot long (une nuit de jeu) pour Sombre classic est un mélodrame horrifique et gothique dans l'ambiance des films de la Hammer.
La nuit sans été donne à jouer cinq prétirés : Lord Byron, Mary et Percy Shelley, Claire Clairmont et John Polidori. Il se déroule dans une villa des bords du lac Léman, lors de cette fameuse nuit d'orage de 1816 durant laquelle fut conçu le roman Frankenstein. De nombreuses aides de jeu l'accompagnent : feuilles de personnage prêtes à jouer, story cards personnalisées, plans, cartes de PNJ et cinq portraits réalisés par Greg Guilhaumond d'après des tableaux d'époque.
Le sommaire, en bref :
+ Article : Drama dark
Le mode d'emploi du story deck.
+ Scénario : La nuit sans été
Un mélodrame horrifique pour Sombre classic.
4 ou 5 joueurs – 5 à 6 heures
+ 28 pages d'aides de jeu
Johan Scipion:
Sombre trilogie
Des gens jouent à mon jeu, et je trouve ça cool. Parmi eux, un bon paquet produit son propre matos, et je trouve ça encore plus cool. Certains le mettent gratuitement à la disposition du public rôliste, ce qui est plus cool que plus cool : übercool. Ces derniers jours, ce ne sont pas moins de trois dark worlds, des univers pour Sombre, qui ont poppé sur le Net.
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Batronoban publie Etrange Empire, un scénario rejouable dans lequel les PJ sont des acteurs prisonniers d'un film maudit. Du Sombre onirique et surréaliste, entre David Lynch, Robert Chambers (Le Roi en Jaune) et John Tynes (The Hastur Mythos).
« Etrange Empire, c'est comme conduire la nuit sur une route déserte, en prenant des Polaroïds de sa berline qui crame en contrebas. C’est baiser une statuette des Oscars en hurlant à la fin du monde. C'est prendre une caméra, tuer un passant au hasard et filmer le tout dans les moindres détails. »
Et moi, depuis que j'ai lu ça, je me demande ce que ça fait de « baiser une statuette des Oscars ». Se faire baiser par une statuette, je visualise. C'est un plan façon L'Exorciste, sauf qu'au lieu de Jésus, c'est Oscar (rhâââ, déceptif). Mais baiser une statuette ?!? Voilà bien un mystère qui mérite d'être éclairci (ou pas) par une partie d'Etrange Empire !
Etrange Empire est ici : http://bit.ly/2rtCJMM
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DeathAmbre publie Darkline, qui donne à jouer des flics confrontés à l'horreur surnaturelle. Du contemporain fantastique sévèrement burné pour Sombre zéro, un peu comme si, dans Supernatural, les frères Winchester étaient les adjoints du sheriff venus constater les dégâts, ou les membres de l'équipe SWAT appelés en renfort.
« Servir & Protéger lorsque le monde bascule et que la réalité part en vrille. Lorsque Aujourd'hui & Maintenant n'est plus ce quotidien bien connu et rassurant. Survivre & Résister lorsque les ténèbres et les ombres deviennent une menace et que l'aube tarde trop à venir. Un système Zéro avec 4 archétypes borderline et 4 plaques de police, pour jouer des films noirs mâtinés de fantastique inquiétant et meurtrier. »
Darkline est ici : http://bit.ly/2qMYczr
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Saint-Epondyle publie Mad World, une série de scénarios d'horreur indépendants, inspirés de la vie réelle. Destinées à Sombre classic et zéro, ces histoires cyniques et violentes parlent du monde tel qu’il est. En pire. Aviez-vous jamais rêvé de jouer C'est arrivé près de chez vous ? Et bien, aujourd'hui c'est possible.
« Tous les scénarios de Mad World partent d'une situation réelle ou archétypale dans laquelle le monde vire à la folie : la frénésie autour des soldes, l'industrie du mariage, le sérieux des candidats de télé-réalité, etc. Dans Fast-Food Massacre, premier segment de la série, les personnages sont les équipiers et clients d'un fast-food de seconde zone. Assiégés par un commando de liquidateurs écologistes, ils doivent défendre le restaurant au péril de leur vie. »
Mad World est ici : http://bit.ly/2q3pS3V
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Quant à moi, je serai ce week-end à Ludinam, le festival ludique de Besançon. Deux journées de démos non-stop. Venez nombreux mourir à ma table, ça va être trèèès fun.
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