Club la Lune Rousse (JdR) > Jeux et règles
Sombre
Johan Scipion:
11 démos aux Elfic et au W-Day – mai 2014 – région parisienne
photo Émilie Jobin pour Opale
Je vous vois venir. Vous vous dites « Olala, encore un compte rendu de conv long comme le bras, et c'est jamais que le troisième ce mois-ci ». Bin oui, Kaysersberg début mai, Geekopolis la semaine dernière, et maintenant les Elfic + le W-Day durant le même week-end. Je repousse les frontières des bornes de mes limites, ce qui n'est pas, on le verra, la meilleure idée que j'aie eue. Il faut dire aussi que Geekopolis, c'était du lourd. Gros salon bien fatiguant. Seize parties en deux jours. Kaysersberg aussi fut crevant. Pas la porte à côté, l'Alsace. Sans compter que depuis Geeko, je n'ai pas arrêté. Grôôôsse semaine.
Samedi : Elfic
Du coup, aux Elfic, je ne m'y pointe pas zaux aurores. J'arrive en fin de matinée et c'est pile poil, vu que y'a juste personne. J'installe mon stand, serre des louches, claque des bises. Les kopaings d'Opale sont déjà à pied d'œuvre, et y'a aussi tout un tas d'éditeurs et d'assos sympas. Je fais société en attendant Polo, qui ne tarde pas à se pointer. Plutôt que de me la jouer Nanouk l'esquimau (les courants d'air, ça tue bien), je monte péniblement un Overlord. Une petite partie, quatre joueurs seulement, pour me chauffer. J'ai besoin car on ne peut pas dire que je pète le feu.
Hop, retour au stand. Sur la conv, c'est toujours Waterloo morne plaine. Heureusement, ça ne dure pas. En début d'aprème, les gens se pointent. Ça démarre doucement, puis ça monte en puissance. Trois heures plus tard, on se bouscule à ma table et je dois refuser du monde. Ce n'est pourtant pas faute de blinder mes parties: deux Overlord et un Camlann à cinq joueurs chacun. Et surtout, deux Sombre max assez hallucinants.
Dans le premier, huit joueurs. Costaud, mais j'avais fait mieux à l'IRL Opale de mardi. Et heureusement d'ailleurs parce que ce playtest m'avait permis de dégonfler une vieille usine à gaz, montée au fil de mes démos précédentes. Une sombre histoire d'initiative, procédure fonctionnelle mais un peu (beaucoup) lourde, dont j'avais pu constater à l'IRL qu'elle ralentissait et complexifiait sensiblement le jeu. En revenant chez moi, dans le métro, j'avais cogité à une alternative, que j'ai mise en pratique aux Elfic : j'ai tout viré ! Et comme souvent quand je finis par faire simple après avoir fait compliqué, ça marche nettement mieux. Super content.
En fin d'aprème, Opale me recrute un groupe de sept personnes, que je complète avec quatre autres, récupérées à droite et à gauche. On est onze. Rolala, c'est trop du ballon. Mais j'ai encore un prétiré sous le coude. Je pourrais le jouer (être joueur en même temps que je mène, je l'ai déjà fait) mais préfère le proposer à Polo, qui l'accepte de bon cœur. Il connaît déjà Sombre max pour avoir participé à certains de mes playtests initiaux, ce qui va m'être précieux. Parce qu'à douze joueurs, c'est gentiment la foire. Un meneur auxiliaire n'est pas de trop.
La partie est carrément super. Les règles tournent bien, les persos sont carrés, et puis j'ai les illus de Greg. Car oui, je lui ai commandé des portraits pour mes prétirés. Personnellement moi-même, je les overkiffe. Putain, Greg c'est trop un gars qui roxxxe du poney moldave par paquets de trente. Et si un jour on m'avait dit que je mènerai une partie de Sombre pour douze joueurs, je ne l'aurais pas cru. Purée, ce pied que j'ai pris ! C'était énorme. En rentrant dans le RER, j'étais sur un petit nuage. Exténué mais content
Dimanche : W-Day
Le lendemain, changement de crèmerie. Direction le Musée frââânçais de la carte à jouer pour le W-Day, la conv des Warhammer Forums. De la gurine à perte de vue sur trois niveaux, dans une ambiance feutrée et surchauffée. Y'a pas de clim' et rien qu'avec 20 degrés dehors, c'est tropical à l'intérieur. Cette année, le jeu de rôle est à l'entresol, drivé par Opale, le Grimoire et la Ligue ludique. Côté War-Fo, l'orga est, comme l'année dernière, très carrée. J'apprécie. Seul petit défaut, rigoureusement indépendant de la volonté des uns et des autres : y'a quasi zéro visiteur. Encore moins qu'aux Elfic hier à la même heure, c'est dire. Les figurinistes sont à fond dans leurs parties, mais à côté de ça, exactement un pelé et un demi tondu. La combo élections européennes + fête des mères peut-être ?
Allez, contre mauvaise fortune, bon cœur. Je suis sur place, autant essayer de ne pas trop perdre mon temps. Je pose mon matos et commence à recruter. Je me démène parce que c'est pas fastoche du tout. Les figuristes sont hyper réfractaires : soit ils n'ont pas le temps (ce qui est normal, y'a des tournois), soit ils ne sont pas du tout intéressés. Des visiteurs lambda, y'en a juste pas, ou si peu. Les animateurs communaux ne sont pas hyper motivés. Reste les Opaliens, toujours enthousiastes (merci les gens, ça fait chaud au cœur !), mais je n'ai pas traîné mes guêtres jusqu'à Issy-les-Moules pour jouer avec des kopaings que je vois tous les quinze jours aux Caves. Me faut du noob.
À mesure que la journée avance, j'ai la sensation de plus en plus nette de ramer à contre-courant. La rareté du public a tôt fait de dégrader mes conditions de travail car remplir ma table s'avère très sportif. D'abord, je choppe un ou deux joueurs, envoyés depuis le stand du rez-de-chaussée ou recrutés à l'arrache parmi les gens qui passent devant ma table. Je les assois, puis je monte et descends dans tout le musée pour tenter de compléter ma table. Je me magne pour que les joueurs qui m'attendent ne se barrent pas. J'aborde les gens qui glandent autour des tables (pas ceux qui jouent bien sûr) et me mange 90 % de refus. Je m'accroche jusqu'à récupérer un gars ou une fille (ouais, y'avait une maquilleuse qui n'en voulait du Sombre !). Je retourne à l'entresol avec ma recrue et complète avec un ou deux Opaliens. À chaque démo, je recommence. Ça use vite.
Sans doute que ça m'aurait moins pesé si j'avais été plus en forme, vu que c'est le genre de truc que j'ai déjà vécu des milliers de fois par le passé. Mais en y réfléchissant un peu à froid, je me dis qu'il y a peut-être autre chose. Il se pourrait bien que je sois en train de changer. Ces derniers temps, depuis la parution du premier numéro de la revue, il s'est passé pas mal de trucs autour de Sombre. Je me demande si je n'ai pas, à l'insu de mon plein gré, franchi un cap. Est-ce que, toute question de fatigue mise à part, je ne serais pas moins disposé qu'autrefois à accepter de galérer comme un taré pour monter des parties ? Avec trois numéros au compteur et un quatrième sur le feu, il est clair que j'ai moins à prouver.
Quoi qu'il en soit, j'enchaîne : cinq parties dans l'après-midi, deux Overlord, deux Camlann et même, pour finir, un Sombre max à huit joueurs (servi sur un plateau par Émilie, merci tout plein). Là pour le coup, je me suis vraiment éclaté, mais il aurait été étonnant que ce ne soit pas le cas. Encore toute nouvelle toute belle, cette variante commence à bien tourner. Je suis à la charnière, autour de vingt playtests, et c'est toujours un moment super agréable. Je profite grave.
Au global, le bilan est quand même mitigé. Pas mal de fatigue, des parties en zéro plutôt sympas, le recrutement difficile au point de gâcher le plaisir, un max final overcool, une orga carrée, un lieu joli mais mal adapté. Il y fait super chaud, on n'a pas le droit d'y boire because les vitrines, et les gens du Musée font appliquer la consigne avec une amabilité toute pénitentiaire. L'un de mes joueurs étant par mégarde descendu à l'entresol avec une canette à la main, on a frisé l'incident diplomatique. Par-dessus tout ça, une séquence un tantinet what the fuck, durant laquelle je me fais gentiment recadrer par un orga War-Fo. Pas le top de la convivialité, on va dire.
Clairement, c'était la conv de trop. J'aurais dû m'en tenir à trois dans le mois, ce qui est déjà plus que beaucoup. Quitte à passer mon dimanche à mener, il aurait mieux valu que je reste aux Elfic, où le jeu de rôle est moins accessoire qu'au W-Day. Parce que là, avec un public réduit aux hardcore fans de figs, j'ai vraiment eu une violente sensation de cinquième roue du carrosse. Allez, c'est le jeu. Des fois ça marche, des fois moins. Can't win them all. Pis bon, l'échec (enfin le demi échec. Ce n'était pas la cata non plus, faut rien exagérer) est riche d'enseignements. Ça me fait cogiter sur ma politique de démos. Sombre évolue, il faut que je suive le mouvement.
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Mon body count
Sombre zéro : Overlord
+ Partie 1 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 2 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 3 : cinq joueurs, un survivant.
+ Partie 4 : six joueurs, un survivant.
+ Partie 5 : quatre joueurs, zéro survivant.
Sombre zéro : Camlann
+ Partie 1 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 2 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 3 : cinq joueurs, zéro survivant.
Sombre max : The Darkly Dozen
+ Partie 1 : huit joueurs, un survivant.
+ Partie 2 : douze joueurs, un survivant.
+ Partie 3 : huit joueurs, un survivant.
Total : 11 parties, 66 joueurs, 61 morts.
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Promo
Les trois numéros de la revue consacrée à Sombre, sont disponibles. 72 pages au format A5 et à pas cher (prix libre, minimum 7 euros par numéro + port).
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Johan Scipion:
6 démos pour l'inauguration d'une ludothèque – La Rochelle – octobre 2014
photo Mandoline pour Projets R
Vous souvenez-vous d'El Medico ? Mais si voyons, ce vieux briscard latino, qui fume des barreaux de chaise et survit à mes impros sans même lancer de dé. Dans la vraie vie, El Medico s'appelle Benoît (oui je sais, un mythe s'effondre) et est ludothécaire.
Or moi, Benoît, c'est un gars que je trouve ultra sympa. D'une, il est gentil comme tout. De deux, il a hyper bon goût (il aime Sombre, hein). De trois, il a des idées que je me sens raccord avec. Oui parce que bon, aussi surprenant que cela puisse paraître, la masse des ludothécaires est loin d'être hyper aware du jdr. Je lis régulièrement sur les forums, celui de la Fédé notamment, les grandes envolées lyriques de rôlistes qui veulent faire rentrer (de force, s'il le faut) le hobby dans les bibliothèques, rapport à la culture du livre et tout ça. Oh les gars, essayez déjà de le faire rentrer dans les ludothèques. Ça me paraît de base plus adapté et y'a comme qui dirait du pain sur la planche.
Enfin bref, Benoît est en plein levelling. Il est parti à La Rochelle pour devenir boss d'une ludothèque toute nouvelle toute belle. Et pour l'inauguration, il organise une teuf. Avec des jeux bien sûr. Oui parce que c'est quand même un peu beaucoup le concept du bouzin, hein. Il m'a invité et moi, j'ai dit oui. Je sais d'avance qu'un Paris - La Rochelle - Paris dans la journée va être sportif, mais bon. On est à la rentrée, je sors d'un été de playtest intense certes, mais sans conventions. Du coup, j'ai encore de l'énergie à revendre. J'en profite tant que ça dure.
Or donc, le Mireuil, quartier populaire à base de grosses barres bien moches posées dans tous les sens. Mais plutôt proprettes, notez bien. On sent que y'a une politique de la ville qui, avec ses petits bras musclés, essaie d'amortir un petit poil les errements urbanistiques du passé. D'où la ludothèque flambant neuve, je suppose. Et pis y'a le soleil aussi, ça donne un côté pimpant à l'affaire et ça aide pas mal. Moi, j'arrive dans le minibus du centre sociââal, celui-là même qui gère le jardin sociâââl, le café sociâââl et la ludothèque (pas sociâââle, par contre. Normale).
Benoît me fait faire le tour du propriétaire, c'est mignon tout plein. Enfin, si on aime l'architecture contemporaine. Genre tout carré comme des Lego, avec du bois par-dessus parce que ça fait bobo. Euh pardon, écolo. Ah non scusez, développement durable. À l'intérieur, c'est agréable. Lumineux et semble-t-il raisonnablement fonctionnel. Benoît a un bureau que tu installerais un half pipe dedans, y'aurait encore de la place pour un demi terrain de basket. C'est pas dur, on pourrait y vivre à huit sans se croiser tous les jours. Bon, faudra juste mettre un bon coup d'huile de coude sur la déco parce que les murs gris moche et orange flashouille, c'est à se tirer une balle. À part ça, très cool.
L'animation jdr est prévue dans un autre bâtiment, au fond de la cour. Trois salles au calme. Tandis que Benoît, accaparé par ses responsabilités, retourne vaquer à ses occupations de boss de fin de niveau, je cogite. Dans la fameuse cour, débordant sur la chaussé attenante (goudronnée de frais), y'a tous les stands stratégiques : la bouffe (ah bin ouais, pas d'inauguration sans cocktail), les jeux d'adresse en bois et les animations genre course en sac et chamboule tout. Du coup, jouer indoor, je le sens très moyen parce que ça va être hyper dur de recruter des gens. Tandis que, côté rue, ça inaugure à tout va, discours, congratulations et coupage de ruban, je prends la décisions de m'installer dehors.
Je gratte une table pliante, des chaises (pliantes aussi) et me pose à l'entrée du bâtiment dans lequel j'étais censé mener. Les conditions sont bonnes. Il fait chaud juste ce qu'il faut, je suis à l'ombre, y'a pas trop de vent (cet ennemi des aides de jeu en papier) et je me retrouve plus au contact des diverses activités ludiques. Le seul micro défaut, c'est que je suis juste à côté des agrès pour les petits, machins à bascule et autres bidules à escalader. Et bon, quand ils jouent, les mômes de cet âge ont tendance à brailler pas mal. Cela dit, ce n'est pas tout à fait comme si je n'avais pas l'habitude de mener dans le brouhaha, hein.
Et voici que les copaings de Projets R débarquent en force ! Krom, Mando, Obi et une putain de grosse fly case de matos, où que si t'as pas de lit, tu peux dormir dedans. Le Krom truck est juste fantastique, tu y mets toute ta maison et y'a encore de la place. Tandis que Mando installe une table à côté de la mienne et que Krom sort ses accessoires dans une pièce à l'intérieur, la foule (toute relative) commence à débarquer. Je m'en vais donc quérir le joueur. Et c'est bien hardcore. Les adultes sont là pour inaugurer, pas pour jouer (same old story). Quant aux gamins, y'en a bien sûr pas un qui connaît le jdr. Et puis, y'a masse d'autres activités qui vendent bien plus de rêve. Les billards en bois, par exemple. Okaaaay, c'pas gagné.
Mais j'ai l'œil du tigre. Putain de bordel de merde de chierie de ta mère en slip panthère, je ne me suis pas tapé trois heures de TGV pour faire de la figuration derrière ma table. Heu-reu-ze-ment, Benoît a pensé à nous, pôv' rôlistes que nous sommes. Ils nous a adjoint l'arme ultime en terme de recrutement de gamins : deux clowns. Ouais, des clowns. Nez rouge, chapeau rigolo, veste improbable, la totale. Et ça marche plutôt pas mal car ça rabat effectivement du môme vers ma table. Ajouté aux proches de Benoît (dans la famille El Medico, je demande le grand-père, le frère et la nièce) et au renfort de Mando (demi à la ramasse car transie de froid en fin d'aprème), je me retrouve à enchaîner pas moins de six parties. Bilan très correct, moi je dis.
Mes joueurs étant très jeunes, entre 7 et 10 ans pour la plupart, je fais chauffer Camlann. Ça se passe trèèès bien. Le scénar est bien rodé, il est pile poil à la portée des gamins, c'est cool. Je déroule trankillement. Sur le tas, une bonne grosse majorité de TPK. Y'a des aprèmes comme ça, j'ai la pure moule aux dés. Avant de m'en retourner vers la capitale, je me fais un petit plaisir avec un Grimmies ma foi fort sympathique. On ne passe pas loin du happy end, il s'en est fallu d'une ou deux minutes. Très cool de terminer la journée là-dessus.
À la fin du créneau de jeu, je serre des louches, claque des bises et repars par le minibus (sociâââl) puis le TGV (pas sociâââl). Ce fut une longue, fatigante, mais intéressante journée. Merci tout plein aux gens, tous très sympas, qui m'ont accueilli et véhiculé (Lucie, Maud, Bastien) et à Benoît bien sûr. Bon vent à La Rochelle, grand. Que l'Achtuche soit avec toi.
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Promo
Les trois numéros de la revue consacrée à Sombre, sont disponibles. 72 pages au format A5 et à pas cher (prix libre, minimum 7 euros par numéro + port).
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Stéphane/Ex-Bartab:
Bizzz et à bientôt à Eclipse, c'est toujours un plaisir de t'y voir!
Johan Scipion:
Plaisir partagé, il va de soi.
(Et c'est vrai que ça va arriver vite maintenant. Bon sang, on n'est déjà pas loin de Noël !)
Johan Scipion:
20 démos au Salon fantastique – octobre 2014 – Paris
C'était mon premier Salon fantastique, j'ai fait les trois jours et j'en reviens sur les rotules. Je n'ai plus de voix et suis total rincé. Longtemps que je n'avais été aussi crevé au retour d'une conv. Impressions en vrac :
+ Un salon transmédia (littérature, illustration, fringues, jeux et plus si affinités) très sympa, accolé à un autre, où qu'on trouvait des livres anciens et des vieux journaux. De la diversité, quoi. J'aime ça, même si ce n'est pas forcément l'idéal pour trouver des joueurs. Le stand Opale n'a pas désempli, mais ce n'était pas non plus la ruée, justement parce que le public était très mélangé.
+ Le steampunk, ça change des elfes et je dois dire que ça fait du bien. Au rythme où ça va, m'est avis que je ne vais pas tarder à overdoser, mais en attendant, je trouve ça plutôt agréable. Pas super fan des goggles et autres gimmicks un peu cheap, mais j'apprécie les cosplays néo-victoriens. Ça parle à mon vieux fond de culture gothique. C'est frais, quoi. Enfin, façon de parler. Ils doivent crever de chaud là-dessous. Déjà que moi avec un simple t-shirt, je suais comme un porc. Mais bon, faut souffrir pour être beau, c'est bien connu.
+ Une joueuse hyperactive à table, c'est trop fun. Je ne pense pas que je tiendrais trois heures, mais pour quinze minutes, c'était le pied intégral. Barre de rire sur barre de rire. J'ai adoré. Je ne connais ni ton nom ni ton pseudo, gente demoiselle, mais tu as ensoleillé mon dimanche. Merci tout plein.
+ La sono sur les stands de jeu de rôle, c'est le Mal. La musique déjà, c'est pas la joie, mais les quizz de super-héros à fond les ballons dans le micro, c'est carrément de la torture. Sauvez un rôliste, tuez un speaker.
+ Dracula redux, mon nouveau scénar, est vraiment trèèès cool. Je le kiffe de chez kiffe. C'était la première fois que je le faisais tourner en intensif durant une conv et ce fut très convainquant. Huit parties, de 4 à... 9 joueurs ! Ouais ouais, j'ai terminé le salon avec une démo qui a assis une petite dizaine de joueurs à ma table. C'te folie furieuse !
+ J'ai même risqué deux Toy Scary, ce que je fais rarement en conv. Si j'ai ainsi été amené à m'aventurer sur ce terrain ludique moins balisé, c'est parce que j'ai croisé pas mal de gens qui avaient déjà joué un ou plusieurs de mes scénars. Au final, j'ai bien fait : deux bonnes parties, dont une très intéressante niveau playtest. L'un des joueurs, particulièrement inventif, a tenté deux trucs inédits. Rien de capilotracté, hein. Des machins très logiques, mais que je n'avais pas anticipés à l'écriture. Excellent !
+ Pas un seul Deep space gore. Avec trois jours de conv devant moi et des scénars Zéro plein le slip (six, quand même), j'ai préféré m'économiser. J'adore DSG, mais il est assez exigeant. Faut être au taquet tout le temps. Quinze minutes de sprint narratif. Pas trop le genre de truc que je peux me permettre quand j'enchaîne vingt démos en trois jours.
+ Aucun Camlann non plus. Pas de gamins, juste des ados, des adultes et des jeunes adultes. Du coup, j'ai tapé dans des scénars à leur mesure.
+ Je surkiffe mes nouveaux flyers !
Mon body count
20 parties, 102 joueurs, 76 morts.
Pas mâââl. ^^
Les mercis
Merci à Opale pour l'invitation et l'orga sur place. Merci en particulier à Audrey pour l'encadrement, et aux recruteurs (Paul, Lisa, Loïc, Celdric, j'en oublie sans doute) qui m'ont rempli ma table durant ces trois jours. Ce fut comme d'hab un grand plaisir de bosser avec vous, les gens.
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Les trois numéros de la revue consacrée à Sombre, sont disponibles. 72 pages au format A5 et à pas cher (prix libre, minimum 7 euros par numéro + port).
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